James Gammill s'installe en France en 1966, et est analyste d'enfants et d'adultes, devenant membre de la Société psychanalytique de Paris en 1974[1],[5]. Ses séminaires sont inspirés par la pensée de Melanie Klein et la lecture d'auteurs post-kleiniens, tels que Wilfred Bion, Esther Bick, et Frances Tustin. Il anime avec Geneviève Haag un séminaire qui reçoit Frances Tustin pour sa première venue en France[1], puis favorise la venue à Paris de Donald Meltzer et Martha Harris, dont le premier séminaire se tient en 1974 chez Jean Bégoin et Florence Guignard, auquel participent également Geneviève Haag et Didier Houzel[6]. Il est cofondateur du GERPEN (Groupe d’études et de recherches sur l’enfant et le nourrisson), avec Geneviève Haag, en 1983[3].
Il s'emploie à faire connaître à un public plus large la pensée et l’œuvre de Melanie Klein[1]. Dans À partir de Melanie Klein, il évoque ses souvenirs de supervision et ses entretiens avec cette dernière, et expose les aspects théoriques nouveaux élaborés par Klein pour la psychanalyse des enfants[1]. Dans La position dépressive au service de la vie, Gammill envisage qu'une « dépression primaire » précède les positions schizo-paranoïde et dépressive définies par Melanie Klein[8].
Publications
Ouvrages
(coll.) Melanie Klein aujourd'hui, Césura Lyon, , 151 p. (ISBN2-905709-01-4).
À partir de Melanie Klein, Lyon, Césura, , 292 p. (ISBN2-905709-81-2).
La position dépressive au service de la vie, In Press, .
Articles
« Quelques notes sur la régression, la progression défensive et les arrêts de la progression normale », Revue française de psychanalyse, vol. 4, no 56, , p. 1049-1064 (lire en ligne, consulté le ).
« Quelques réflexions sur l'entrée dans l'adolescence », Adolescence, vol. 24, no 4, , p. 931-942 (lire en ligne, consulté le ).
« Éditions successives de la position dépressive tout au long de la vie », Adolescence, vol. 24, no 4, , p. 943-971 (lire en ligne, consulté le ).
« Sur la notion de contre-vérité psychique chez l'enfant et l'adolescent », Adolescence, vol. 24, no 4, , p. 973-1002 (lire en ligne, consulté le ).
« Introjection et projection respiratoires. Cinquante ans d’élaboration liée à la pensée de Melanie Klein », Journal de la psychanalyse de l'enfant, vol. 5, no 1, , p. 65-88 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
↑ abcde et fJean-Louis Sourgen, « James Gammill (1925-2017), un disciple original de Melanie Klein », Le Divan familial, vol. 40, no 1, , p. 231-238 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMarjorie Cauchoix, « Hommage au vétéran James Gammill à Châteaudun », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDominique Agostini et José Luis Goyena, « James Gammill, un pionnier du monde interne », Adolescence, vol. 24, no 4, (lire en ligne, consulté le ).
↑[compte rendu] Marie-Ange Maraval-Lopez, « La position dépressive au service de la vie de James Gammill », Revue française de psychanalyse, vol. 72, no 3, , p. 871-879 (lire en ligne, consulté le ).
[hommage] Jean-Louis Sourgen, « James Gammill (1925-2017), un disciple original de Melanie Klein », Le Divan familial, vol. 40, no 1, , p. 231-238 (lire en ligne, consulté le ).