Jaime Sabartés

Jaume Sabartés
Jaume Sabartés i Gual en 1913.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domiciles
Activités
Enfant
Mario de Jesús Sabartés Robles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Genre artistique

Jaime Sabartés, né le à Barcelone et mort le à Paris[1], est un poète espagnol qui fut longtemps le secrétaire particulier et l'ami de Pablo Picasso, dont il publie une biographie : Picasso : Toreros en 1961.

Il est l'inspirateur de la création du Musée Picasso de Barcelone en 1963[2].

Biographie

Enfance et jeunesse

Portrait de Jaume Sabartés par Carlos Valenti (1911).

Jaime (Jaume) est le fils de Francesc Sabartés i Obach, un enseignant originaire d'Oliana, et de Maria Gual i Oromí, née à Barcelone.

Il rencontre Pablo Picasso au cabaret Els Quatre Gats, dans le quartier gothique de la Vieille ville de Barcelone, peu avant 1900 .

En 1898, Picasso peint le premier portrait de Sabartés, qui se trouve aujourd'hui au Musée Pouchkine de Moscou. En 1901, il étudie les beaux-arts et la sculpture auprès de Manuel Fuxa à l'École de la Llotja[3] et, sous le nom de Jacobus Sabartés, écrit de la prose et de la poésie et collabore avec le magazine Joventut[4].

Années au Guatemala

Sabartés déménage au Guatemala en 1904 pour rester avec son oncle maternel Francesc Gual Oromí (1872-1931). Il travaille pour la délégation de l'Alliance française de la ville de Guatemala[5].

Le il épouse Rosa Corzo Robles, la fille du propriétaire de la maison où il résidait. Il déménage à New York en 1912 mais retourne au Guatemala en 1913. Son fils Jesus Sabartés Mario Robles naît en 1914[6].

Durant son séjour au Guatemala, Sabartés organise plusieurs grandes expositions d'art moderne présentant le travail de Picasso et d'autres artistes, enseigne à l'Académie des Beaux-Arts et édite le journal Central America. Lors de la célébration du centenaire de l'indépendance guatémaltèque, Jaume Sabartés faisait partie du jury pour un prix qui fut remporté par le peintre Humberto Garavito.

Retour en Espagne

Sabartés retourne à Barcelone en 1927 pour obtenir un traitement médical pour son fils. Il se sépare de sa femme en 1928 en lui laissant ses biens et part avec sa jeune amante Mercedes Iglesias. Ils vont à Paris rendre visite à Picasso et demander une aide financière pour embarquer pour Montevideo en Uruguay, où Sabartés est journaliste pour le journal El Dia.

Association avec Picasso

À la demande de Picasso, il déménage à Paris en 1935 et devient son secrétaire particulier[7]. Il le restera durant plus de 50 ans, devenant l'un de ses modèles[8], mais surtout son confident et ami[9].

Une grande partie du fonds du Musée Picasso de Barcelone provient de la donation de Sabartés (574 œuvres en 1963) et de Picasso (1000 œuvres en 1970), à la suite de la suggestion de Jaume Sabartés.

Postérité

En 2007, la ville de Barcelone a donné le nom de place Jaume Sabartés au nouvel espace construit derrière le Musée Picasso[10].

Articles connexes

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 13e, n° 552, vue 26/31.
  2. « Les portraits de Sabartés », sur Les Visites de Marta, (consulté le )
  3. « Estampes d’amitié, de Picasso à Sabartés – une dilettante », (consulté le )
  4. The Barcelona, « Jaume Sabartés | Museu Picasso | The website of Barcelona city », sur www.bcn.cat (consulté le )
  5. « Généalogie de Jaume Sabartés Gual », sur Geneanet (consulté le )
  6. « FamilySearch.org », sur ancestors.familysearch.org (consulté le )
  7. « Picasso's relationship with Sabartés | Picasso museum Barcelona | Official website », sur museupicassobcn.cat (consulté le )
  8. « Œuvre d'art de la semaine : "Jaume Sabartés avec collerette et chapeau" (1939) | Picasso », sur celebracionpicasso.es (consulté le )
  9. cda, « Sabartés et Picasso à Barcelone », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  10. (es) « Plaça Jaume Sabartés - Callejero de Barcelona - Callejero.net », sur barcelona.callejero.net (consulté le )

Liens externes