Jacynthe Carrier compose des scènes performatives où se rencontrent le corps et le territoire. Par ce processus, elle explore les différentes façons qu’ont les humains d’habiter collectivement[1]. Par un travail du vivant et de l’image, elle observe l’humain, sa relation à son environnement, à l’autre, ses façons d’habiter, de créer, d’appartenir. Dans une pratique du tableau vivant, elle invite des communautés éphémères qu’elle compose, à investir des lieux par différentes formes de présence, autant physique que symbolique. Elle crée ainsi de «l'improbable et du poétique»[2].
En écho aux multiples façons d’habiter le territoire, que ce soit issu d’une gestuelle plus quotidienne ou en référence à l’histoire, ses scènes performatives surlignent et explorent le pouvoir du geste, de la présence et du vivre ensemble. De ses scènes performatives, elle en conçoit des récits, en créant des photographies, des vidéos et des installations qui les observent et les racontent. Ses projets sont créés en dialogue et en proche collaboration avec des gens, des communautés, des artistes et des collectifs d’artistes[3].
Expositions (sélection)
Expositions individuelles
2012 : Parcours, Centre Occurrence, Montréal, QC, Canada [4],[5]
2013 : Les Eux, La Bande Vidéo, Québec, QC, Canada[6]
2016 : Cycle, Centre Clark, Montréal, QC, Canada
2017 : La lignée, Sobey Art Award, Art Museum, Toronto, ON, Canada[7],[8]
L'art de la joie, avec L'orchestre d'hommes-orchestre, Musée national des beaux-arts du Québec, Manif d'art 8 - biennale de Québec, Québec, QC, Canada[17],[18]
Documentar, contar, mentir, El Museo de la Cacilleria, El convento del Carmen & Centro Cultural Clavijero, Mexico, Mexique
2020 : Les gestes flottent, s’empilent et éclatent, avec Adam Kinner, Chloë Lum et Yannick Desranleau, Camille Rojas et Eve Tagny, Regart, Lévis, QC, Canada[19]