Jacques du BellayJacques du Bellay
Jacques du Bellay († 1580), baron de Thouarcé, sire du Bellay, de la Lande, de Gizeux et d'Avrillé, gouverneur d'Anjou, époux en 1535 d'Antoinette de la Pallu († vers 1551/1555), militaire français BiographieIl est le fils de René Ier du Bellay et de Marquise de Laval[1]. Il est le frère d'Eustache du Bellay, évêque de Paris et doyen commendataire de l'abbaye de Saint-Maur de 1551 à 1563. Il avait « porté ses premières armes au service du roi François 1er »[2]. Sous le règne suivant, il remplissait à la cour l'office de panetier ordinaire[2][3]. En 1557, il s'était trouvé à la Bataille de Saint-Quentin[3] ; prisonnier de Pierre-Ernest Ier de Mansfeld à la suite de cette journée, il fut détenu au Château de Taunay[4]. « Au temps du tumulte d'Amboise suscité par ceux de la nouvelle secte qu'on appelle huguenots », Jacques du Bellay « estoit à la cour ». Après l'exécution de quelques-uns des conjurateurs, il fut envoyé en Anjou pour prendre garde aux actions de quelques gentilshommes du pays...[5]
A cette époque là, Jacques du Bellay servait en qualité d'homme d'armes dans la compagnie d'ordonnance de Jean de Chourses (de), seigneur de Malicorne et se trouva à la Bataille de Dreux, la Bataille de Saint-Denis, la Bataille de Jarnac, à la journée de Loudun et à la Bataille de Moncontour[7] .
«... En 1573 le Roy, par lettres escriptes à la Fère le 15e jour d'octobre, luy commanda de se transporter par les villes et pays d'Anjou pour entendre les plaintes et doléances de ses sujets, et il reçut pour cet effet une instruction comme il avoit à s'y comporter... ». Jacques du Bellay n'avait en cette circonstance « autre qualité que chevalier de l'ordre et gentilhomme ordinaire de la chambre ; il avait la réputation d'estre un des plus hommes de bien et gentilshommes qui fussent en la province d'Anjou. » Il s'acquitta de la mission qui lui était confiée ; « un tas de mauvais garnemens qui rôdoient en la province s'estoient retirés et les huguenots avoient cessé leurs petites assemblées. »[7] . « Aussitôt après la mort de Charles IX (mai 1574), les huguenots se préparèrent à la guerre et fomentèrent des désordres; c'est alors que, sur l'invitation du seigneur de Thouarcé, les principaux habitants de la ville d'Angers rendirent une ordonnance pour réprimer ces désordres. Cet acte de fermeté et surtout l'attitude de Jacques du Bellay eurent les meilleurs effets[9] . Enfin, dès son retour de Pologne[9] , le roi Henri III, par lettres du , lui donna la lieutenance générale de la province d'Anjou, au grand contentement et applaudissement des trois estats de cette province. »[9] « Ce fut lui qui, au mois de juillet suivant, averti par Henri III lui-même de l'entreprise que les huguenots méditaient sur le Château d'Angers où commandait le capitaine Latouche, maintint la place sous l'obéissance du roi après en avoir renforcé la garnison. ». Jacques du Bellay mourut au Château d'Hommes le , et fut porté deux jours après à Gizeux pour y être inhumé. FamilleIl avait épousé vers 1537 Antoinette de la Palu, fille aînée et principale héritière d'Olivier, seigneur de la Palu, de Chaudemanche et de la Salle, et de Marguerite d'Angennes. Par cette alliance, il se rattachait à la Mayenne, où il possédait déjà de son chef la terre du Bois-Thibault, car sa femme lui avait apporté en mariage les terres de la Palu en Saint-Mars-sur-Colmont, et de Sougé en Saint-Pierre-sur-Erve. Il se qualifiait du reste seigneur du Bois-Thibault dès 1558, et en 1561, dans la liste des nobles de la province du Maine sujets à l'arrière-ban[10]. Il avait eu de son union avec Antoinette de la Palu deux fils : 1° René, seigneur de la Lande, qui continua la ligne directe ; 2° Eustache, seigneur de Commequiers, auteur de la branche de la Courbe ; 3° une fille, Jeanne, mariée : 1° à Pierre, seigneur de Thouarcé, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et 2° à François de Vauchin. Sources partielles
Notes
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