Jacques de CahaignesJacques de Cahaignes
Jacques de Cahaignes, né en 1548 à Caen où il est mort le , est un médecin et professeur normand, élève et traducteur de Julien Le Paulmier de Grantemesnil. BiographieIl est le fils de Pierre de Cahaignes (mort le ), originaire de Mathieu, médecin et professeur de médecine réputé à Caen[1]. il perdit son père en 1563, obtint une bourse pour étudier la médecine et alla faire sa philosophie à Paris. La deuxième guerre de religion le ramena dans sa ville natale, où il fut reçu docteur en médecine en 1575. Nommé deux fois échevin, puis recteur de l’université de Caen à plusieurs reprises (1574-1575, 1609, 1612)[2], dont il rédigea les statuts, il y devint, en 1583, Professeur du Roy en la Faculté de médecine[3]. Il était lié avec de nombreux savants, en particulier avec Joseph Scaliger. L’ouvrage de Julien Le Paulmier De vino et pomaceo (Traité du vin et du sidre) se termine sur quelques-unes de ses lettres, adressées en latin à divers médecins de Paris. Outre son Elogiorum civium Cadomensium centuria prima, des Discours, des Oraisons funèbres, deux brochures sur l’eau minérale d’Hébécrevon, on lui doit quelques ouvrages de médecine, parmi lesquels un Traité des fièvres et un autre des Affections de la tête. Protestant, il est mort célibataire[4]. Sa devise était Non est mortale quod opto (« ce que je désire n'est pas mortel »). Il portait de gueules à trois épées d’argent en pal, au chef d’argent, à 3 roses de gueules[5]. Publications
Notes et références
Liens externes
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