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Jacques Pelletier est un essayiste et professeur québécois, syndicaliste et militant de la gauche universitaire.
Biographie
Né à Québec en 1944, il fait ses études à l'Académie de Québec, à l'Université Laval puis à l'Université d'Aix-en-Provence, où il obtient son doctorat ès lettres. Il est successivement professeur à l'Université du Québec à Rimouski et à l'Université du Québec à Montréal[1]. Militant syndical, il a été président du Syndicat des professeurs de l'Université du Québec à Rimouski (1978)[2] et du Syndical des professeurs et des professeures de l'Université du Québec à Montréal (2003-2006)[3].
Spécialiste de la sociologie littéraire et de la sociocritique, il a publié plusieurs ouvrages sur le roman québécois et des essais polémiques sur des enjeux culturels, universitaires et politiques contemporains[4]. Il a fait partie du comité de rédaction des revues Voix et images, Possibles, À babord! et Nouveaux Cahiers du socialisme. Il a dirigé les Cahiers du Département d'études littéraires ainsi que les collections Essais critiques et Interventions aux Éditions Nota bene. Il fait partie des fondateurs de la Société d'études beaulieusiennes, dont l’objectif premier est d’encourager et de stimuler les recherches sur l’œuvre de Victor-Lévy Beaulieu[5].
Jacques Pelletier et le roman national
Dans son essai Le roman national: essais : Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Jacques Pelletier s’intéresse à déceler la dimension politique, plus particulièrement l’idéologie nationaliste, dans la production romanesque québécoise d'héritage canadien français de la Révolution tranquille[6]. Il constate qu'il existe un « récit identitaire [qui] traduit sur le plan discursif la prégnance de la question nationale sur le plan social »[7]. Il décèle un tel récit dans les romans de l'écrivain Jacques Godbout. Par exemple, dans le roman l'Aquarium, les thèmes de l'existentialisme et du paradoxe identitaire seraient centraux[8],[9]. En effet, dans ce roman se déroulant dans un pays colonisé imaginaire, le héros est "coincé entre deux univers" (l'univers des coloniaux rejeté par le héros et l'univers des colonisé synonyme d'espoir)[10]. Ces thèmes, prégnants aussi dans dautres romans de Godbout comme Le couteau sur la table et SalutGalarneau reflèteraient les enjeux (notamment identitaires) du néonationalisme québécois de la Révolution tranquille et les propres doutes des québécois coincés entre leur "québécité" et leur "canadianité/américanité"[11],[12].
Publications (Livres)
Le Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell, Paris, Hachette, 1975, 93 p.
Le social et le littéraire. Anthologie [compilateur], Montréal, Université du Québec à Montréal, 1984, 367 p.
Lecture politique du roman québécois contemporain. Essais, Québec, Université du Québec à Montréal, 1984,150 p.
L'avant-garde culturelle et littéraire des années 1970 au Québec [dir.], Montréal, Université du Québec à Montréal, 1986, 193 p.
Le roman national: essais. Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Montréal, vlb éditeur, 1991, 237 p.
Les habits neufs de la droite culturelle. Les néo-conservateurs et la nostalgie de la culture d'ancien régime, Montréal, vlb éditeur, 1994, 126 p.
Littérature et société. Anthologie [compilateur], Montréal, vlb éditeur, 1994, 446 p. Avec Lucie Robert et Jean-François Chassay.
Le poids de l'histoire. Littérature, idéologies, société du Québec moderne, Montréal, Nuit blanche éditeur, 1995, 346 p.
L'écriture mythologique. Essai sur l'œuvre de Victor-Lévy Beaulieu, Montréal, Nuit blanche éditeur, 1996, 278 p.
Au delà du ressentiment. Réplique à Marc Angenot, Montréal, xyz éditeur, 1996, 98 p.
Situation de l'intellectuel critique. La leçon de Broch, Montréal, xyz éditeur, 1997, 227 p.
La gauche a-t-elle un avenir? Écrits à contre-courant, Montréal, Nota Bene éditeur, 2000, 235 p.
Victor-Lévy Beaulieu: un continent à explorer, Montréal, Nota Bene éditeur, 2003, 451 p.
Le testament de Zola: les Évangiles et la religion de l'humanité au tournant du XXe siècle, Montréal, Nota Bene éditeur, 2004, 201 p.
Que faire de la littérature? L'exemple de Hermann Broch, Montréal, Nota Bene, 2005, 273 p.
Question nationale et lutte sociale, la nouvelle fracture. Écrits à contre-courant 2, Montréal, Nota Bene éditeur, 2007, 302 p.
Croisements littéraires et politiques: écriture et émancipation. Écrits à contre-courant 3, Montréal, Nota Bene éditeur, 2010, 322 p.
Victor-Lévy Beaulieu, l'homme-écriture, Montréal, Nota Bene, 2010, 407 p.
Parti pris: une anthologie [compilateur], Montréal, Lux éditeur, 2013, 367 p.
L'université: fin de partie, et autres écrits à contre-courant, Montréal, Varia, 2017, 304 p.
↑Jacques Pelletier, Le roman national: essais Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Montréal, VLB éditions, , 237 p. (ISBN978-2-89005-453-0)
↑Jacques Pelletier, Le roman national: essais Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Montréal, VLB éditions, , 237 p. (ISBN978-2-89005-453-0), p. 230
↑Jacques Godbout, l'Aquarium, Paris, Éditions du Seuil, , 156 p. (ISBN978-2-02-000974-4)
↑Jacques Pelletier, Le roman national: essais Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Montréal, VLB éditions, , 237 p. (ISBN978-2-89005-453-0), p. 24-25
↑Jacques Pelletier, Le roman national: essais Néo-nationalisme et roman québécois contemporain, Montréal, VLB éditions, , 237 p. (ISBN2-89005-453-5), p. 24-25
↑Jacques Godbout, Le couteau sur la table, Paris, Éditions du Seuil, , 157 p. (ISBN978-2-89052-276-3)
↑Jacques Godbout, Salut Galarneau!, Paris, Éditions du Seuil, , 157 p. (ISBN978-2-89052-276-3)
Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix, Yvan Lamonde, Jonathan Livernois (dir.), Dictionnaire des intellectuel.les au Québec, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , 906 p. (ISBN978-2-7606-3704-7)