Jacques Maure, dit Maure aîné, est un négociant et un homme politique né le et décédé le .
Biographie
Né le , Jacques Maure est le deuxième des huit enfants du conventionnel Nicolas Maure. Sa mère est Anne-Marie-Thérèse Salomon, fille de Jean II Salomon et d'Anne-Marguerite Collet, sœur aînée de Marguerite Collet, la « Mme Parangon » de Rétif de La Bretonne[1],[2].
Marié à Laurence Robin le , il prend le nom de « Maure aîné » après le suicide de son père, le [1].
Jacques Maure demeure fidèle aux idéaux de son père. À l'été 1799, il est secrétaire du cercle constitutionnel d'Auxerre, d'inspiration néo-jacobine[3]. En , sous le Consulat, alors qu'il est établi comme fabricant de bas à Paris, la police s'aperçoit qu'il organise des réunions dans lesquelles on prononce des sarcasmes contre le gouvernement[4].
Il est épicier en gros et en détail, place de l'Hôtel-de-Ville, quand, sous les Cent-Jours, le commissaire extraordinaire Thibaudeau le nomme, sur proposition des patriotes de la ville, maire d'Auxerre, fonction qu'il occupe du 13 mai à [5].
↑ a et bHenri Forestier, « De Louis XV à Louis-Philippe, 1760-1839. Auxerre en 1814 et 1815. Les cahiers d'Étienne Mathieu, enfant de Migé, administrateur du district d'Auxerre, juge de paix de Courson, magistrat de sûreté et juge d'instruction près le tribunal d'Auxerre, auteur d'un Manuel du vigneron », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 95, 1947-1952, p. 54, note 33.
↑E. Le Gallo, « Les deux missions de Thibaudeau, commissaire extraordinaire dans la XVIIIe division militaire pendant les Cent-Jours », Annales de Bourgogne, Centre d'études bourguignonnes, vol. 16, , p. 94.
↑Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 95-96, Auxerre, Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p. 54.