Jacques Mabile

Jacques Mabile

Biographie

Naissance	30 mars 1923 Châlons-en-Champagne
Décès	21 janvier 1971 (à 47 ans) Mézilhac
Nom de naissance	Jacques Gaston Mabile
Nationalité	française
Formation	École polytechnique École nationale supérieure des mines de Paris
Activité	Ingénieur

Autres informations

Distinction	Officier de la Légion d'honneur‎

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Jacques Mabile (30 mars 1923 à Châlons-sur-Marne-21 janvier 1971 à Mézilhac[1]) est un ingénieur et homme d'affaires français, diplômé de l'École polytechnique (promotion 1941), de l'École des mines de Paris et du Corps des mines[2].

Jacques Mabile commence sa carrière à l'arrondissement minéralogique de Clermont-Ferrand en 1945, puis il est affecté à Metz en 1948. En 1952, il est nommé par Pierre Guillaumat à la tête des recherches et exploitations minières du Commissariat à l'énergie atomique. À ce poste, il va continuer, puis amplifier, l'œuvre de Marcel Roubault. Le 21 octobre 1954, Jacques Mabile définit des "zones d'achat" par le CEA de minerais d’uranium en Bretagne et dans le Massif Central[3]. Il est aussi à l'initiative de la création des sociétés minières privées de l'uranium au Gabon et au Niger, qui deviendront la Cogema puis Areva[4].

En 1961, il dirige non seulement les activités de recherches et exploitations minière du CEA, mais aussi les usines de productions d'uranium installées du Bouchet et de Malvési, le centre de Marcoule, Miramas, l'usine d'extraction du plutonium de La Hague et l'usine de Pierrelatte.

Jacques Mabile meurt le 21 janvier 1971 dans un accident d'avion en Ardèche, alors qu'il se rendait à Pierrelatte.

Mandats sociaux

Il était président de la SIMO et de la Société URANEX et administrateur du BRGM, d'Eurochemic, de la COMUF, de la SOMAIR et de la S.R.U.

Décorations

• Officier de la Légion d'honneur (1967)[5] ;
• Officier des Palmes académiques ;
• Commandeur de l'Ordre de l'Étoile équatoriale (Gabon) ;
• Officier du Mérite centrafricain.

Références

1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le 9 juillet 2020)
2. Annales des Mines, mars 1971.
3. Les mines et les mineurs français d’uranium de 1945 à 1975 par Jacques Blanc, avril 2009.
4. Raphaël Granvaud, Areva en Afrique, éd. Agone, 2012.
5. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le 11 octobre 2023)

Bibliographie

• Pourquoi continuer à chercher de l'uranium ?, Jacques Mabile, Antoine Gangloff, Centre d’Études Nucléaires de Saclay, 1964
• Evolution mondiale de l'uranium par Jacques Mabile, Commissariat à l'énergie atomique (France)