Son père, Jean de Visme est nommé juré receveur des maîtres merciers, joailliers et quincailliers le , puis reçu juré receveur des maîtres drapiers le [1].
Choisi pour être député du tiers état aux États généraux de 1789, il prit une part active aux travaux de l'Assemblée et fut à l'origine de nombreux décrets (c'est à lui que les Israélites fixés en France doivent de ne plus payer la taxe à laquelle ils étaient soumis dans plusieurs localités).
Sa tombe se trouvait encore en 1990 à l'entrée du cimetière Saint-Just à Laon[2].
Écrits
Jacques François Laurent Devisme est l'auteur de plusieurs livres et de nombreux rapports[3].
Il rédige :
Hugues Capet. Fragment historique (avec L. Devisme), Paris, 1804, 42 p., in-8° ;
une Histoire de la ville de Laon, publiée en 1822, 2 vol. in-8° (fac-simile sur Commons) ; réédité en 1980, fac-similé, introduction de Cécile Souchon, 2-7013-0351-6 (volume 1) et 2-7013-0365-6 (volume 2); nouvelle réédition en 1996, 2-84178-092-9
le Manuel historique du département de l'Aisne (Laon, 1826, in-8°) ;
Il traduit :
les Odes d'Horace (traduites en vers français), Paris, impr. Lenormant, 1811, 260 p., in-8°.
Parti, le premier d'azur au chevron de gueules accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un croissant montant le tout d'or ; le deuxième d'azur à la fasce d'or sommée d'une pyramide de gueules maçonnée de sable, accostée de deux étoiles d'or et accompagnée en pointe d'un mouton passant d'argent, tenant une bannière de même sur le pennon de laquelle est une croix de sable ; champagne de gueules au signe des chevaliers.[6]