Jacques Marie Boyer, dit Boyer-Brun, naît à Nîmes en 1764[1].
En 1786, il fonde le Journal de Nîmes. Substitut du procureur de la commune de Nîmes (1790), il s'oppose virulemment à la Révolution française. Il fait notamment signer en réclamant le retour du catholicisme comme religion d'État, ce qui provoque sa fuite de Paris où il s'était installé. En 1791, il collabore au Journal général de France, avant de prendre l'année suivante la direction du Journal du peuple.
Arrêté en avec sa compagne Avoye Paville, il est guillotiné le suivant à Paris[1].
Il est le père de François-Marie Boyer, qui deviendra bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes[2].
Ouvrages
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Histoire des caricatures de la révolte des Français, Paris, Journal du peuple, 1792 (BNF30152587).
Annie Duprat, « Caricatures et propagande : le regard de Jacques-Marie Boyer de Nîmes (1755-1794) », dans Didier Lavrut et Pascal Trarieux (dir.), Figures politiques : images, représentations, portraits caricatures dans le Midi rhodanien de 1789 à 1939, Nîmes, La Fenestrelle, 2024, p. 33-52 (ISBN978-2-37871-140-5).