Peintre d'histoire et de paysages, il est l'un des fondateurs de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille, avec Jean-Joseph Kapeller. Agréé par celle de Paris en 1766, reçu académicien le [1],[2] et nommé conseiller en 1781[3].
Il a été le professeur de Louis Chays (1740-1811)[4] et de Langlois de Sézanne (1757-1845). Il exposa au Salon du Louvre de 1767 à 1783[3].
En 1783 Adélaïde Labille-Guiard réalise au pastel un Portrait en buste de Jacques-Antoine Beaufort[5], conservé au musée du Louvre[6].
salon de 1771 - Le Serment de Brutus ou La mort de Lucrèce ou Brutus, Lucretius Père de Lucrèce, et Collatinus son Mari, jurent sur le poignard dont elle s'est tuée, de venger sa mort et de chasser les Tarquins de Rome, musée municipal Frédéric-Blandin à Nevers[12],[13]
salon de 1779 - La Mort de Calanus ou Calanus montant au bûcher en présence de l'armée d’Alexandre, jadis au musée des beaux-arts de Caen (détruit), tableau commandé par Louis XVI ; esquisse au musée du Prado, à Madrid[17]
↑Notice no 000PE014747, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture. Voir Christophe Marcheteau de Quinçay, notice no 51 (Jacques-Antoine Beaufort, La Mort de Bayard), dans Luc Georget, Gérard Fabre (sous la dir.), cat. exp. L'art et la manière. Dessins français du XVIIIe siècle des musées de Marseille, Milan, Silvana Editoriale, 2019, p. 157-160
Christophe Marcheteau de Quinçay, « Jacques-Antoine Beaufort (v. 1721-1784) : une ambition parisienne, une âme phocéenne », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'art français, année 2018 (à paraître)