Jacques-Alexis Jacquemin
Jacques-Alexis Jacquemin, né le à Nancy et mort le , est un homme d'Église français, évêque de Saint-Dié de 1823 à . BiographieJeunesse et formationJacques-Alexis Jacquemin, fils de Jacques Jacquemin, maître-perruquier et de Marguerite Thouvenin, est né le sur la paroisse Saint-Epvre à Nancy. D'abord enclin à entrer chez les Carmes déchaussés, il renonce à son projet et poursuit ses études de théologie à la Sorbonne, avec l'aide de son frère Jean-Baptiste, prêtre et précepteur des enfants du comte de Custine à Paris. Il est ensuite nommé maître de conférences de philosophie au séminaire de Saint-Nicolas-du Chardonnet. Après la mort de son frère, il revient à Nancy et y achève ses études de théologie. Il est ordonné prêtre à Toul le et devient vicaire et chapelain à Saint-Epvre, sa paroisse natale. En , il est promu docteur en théologie et devient professeur de théologie à l'Université de Nancy. Exil et retour en LorraineAu début de la Révolution, il intervient pendant un temps dans l'administration communale de Nancy puis se retire de la vie politique en . Il refuse alors de prêter serment à la constitution civile du clergé et se retire de la vie publique, s'exilant à partir de à Deux-Ponts puis Trêves, Heidelberg, Munich et Salzbourg. Il revient en à Nancy en qualité de vicaire général d'Anne-Louis-Henri de La Fare, resté en exil à Vienne et y mène une activité semi-clandestine en restant fidèle à son évêque qui refuse de démissionner. À l'époque du Concordat, en opposition avec Antoine Eustache d'Osmond, nouvel évêque de Nancy, il ne prend pas part à la nouvelle organisation du diocèse de Nancy mais occupe à partir de un poste de professeur de philosophie au lycée de Nancy. En , il devient secrétaire de La Fare devenu aumônier de la duchesse d'Angoulème et adjoint au Grand Aumônier pour les affaires ecclésiastiques. En , il retourne à son poste d'enseignement au collège royal de Nancy jusqu'en . Évêque de Saint-DiéEn , les abbés de Moussac et Lallart de Lebucquière ayant refusé successivement l'évêché de Saint-Dié, le roi y nomma le l'abbé Jacquemin - nomination approuvée par Rome - qui fut sacré évêque à Paris le par Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris en l'église Saint-Séverin. Les assistants étaient l'archevêque d'Arles et l'évêque de Soissons. Dans son nouveau diocèse, érigé de nouveau après maintes vicissitudes après avoir été intégré à celui de Nancy, le nouvel évêque doit établir un chapitre, un séminaire à Richardville, deux petits séminaires à Sénaïde et à Chatel-sur-Moselle et une nouvelle administration diocésaine. En , des infirmités le conduisent à présenter sa démission. Il se retire à Nancy. Charles X le distingue en le nommant chanoine-évêque du chapitre de Saint-Denis. Il meurt le et est inhumé dans la chapelle du grand séminaire de Saint-Dié qu'il avait fondé, auprès de l'autel de la Vierge. Le , ses restes sont transférés dans le caveau des évêques de la cathédrale de Saint-Dié[1], en raison des travaux du séminaire. DistinctionsBlasonDe gueules à la statue de Saint Jacques le Mineur d'argent, soutenue d'une champagne du même chargée des initiales S. J. Min. de sable. Pas de devise. Notes et références
Sources
Liens externes
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