Jacqueline ChabridonJacqueline Chabridon
Jacqueline Chabridon, née le à Désertines (Allier), est une journaliste française. BiographieJacqueline Chabridon naît dans la petite ville de Désertines, dans l'Allier[1], de Georges Chabridon, musicien, et de Georgette Viguié, commerçante[1]. Après des études à Vichy et à Paris, elle commence sa carrière de journaliste en 1961 à Radio Luxembourg. En 1963, elle entre au Figaro et se marie avec Charles Hernu. Le mariage est célébré à la mairie de Château-Chinon par François Mitterrand, alors premier magistrat de la ville. En 1975, elle entame une liaison avec Jacques Chirac[2],[3], alors Premier ministre. Ils pensent à se marier, mais l'entourage de Chirac, dont Marie-France Garaud, fait pression pour qu'ils se quittent, estimant qu'un divorce lui coûterait sa vie politique. Garaud lui propose 500 000 francs pour accepter qu'elle renonce à poursuivre leur relation. Elle rompt avec Chirac. L'obtention de la somme est inconnue à ce jour[4]. Après cette rupture, elle commet une tentative de suicide, dont elle réchappe[5]. Elle divorce de Charles Hernu la même année. Elle épouse en secondes noces le journaliste Alain Fernbach[6]. En 1996[réf. souhaitée], elle épouse le neurologue Olivier Lyon-Caen[7]. Après sa carrière de journaliste, elle devient directrice de la communication au Crédit lyonnais. Elle rejoint quelques mois à Matignon, où elle est responsable du service de presse du Premier ministre Michel Rocard, de 1988 à , avant de retourner au Crédit lyonnais. Elle rejoint la Régie autonome des transports parisiens (RATP, 1990-1994) puis, toujours à la direction de la communication, Air France, auprès de Christian Blanc (1994-1998). Elle entre ensuite dans le groupe de casinos et d'hôtellerie Lucien Barrière, dont elle dirige la communication jusqu'en 2003. En 2001, elle crée avec Marc Ullmann le Club des Vigilants[8]. Ouvrage
FilmographieDans La Revanche, de Pierre Lary (1981), elle joue la journaliste. DécorationElle est faite chevalier de la Légion d'honneur en 2009[9]. Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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