Jacob van Schuppen

Jacob van Schuppen
Autoportrait (avant 1751)
Naissance
Décès
Autres noms
Jacques van Schuppen
Activité
Maîtres
Mouvement

Jacob van Schuppen, Jacques van Scuppen en français, né le à Fontainebleau[1] et mort le à Vienne, est un peintre baroque autrichien d'origine flamande.

Biographie

Jacob van Schuppen est le fils de Elisabeth de Mesmaker et le peintre-graveur Pieter ou Pierre Louis van Schuppen d'Anvers qui résidait à Paris. Son père jugeant qu'on ne pouvait réussir dans la gravure qu'en connaissant la peinture l'a placé comme élève auprès de Nicolas de Largillierre. Jacob van Schuppen a choisi de continuer la peinture plutôt que de devenir graveur. Il a été reçu comme peintre à l'Académie royale de peinture et de sculpture le sur présentation de son morceau de réception : Méléagre tue le sanglier de Calydon (musée Fabre, Montpellier). Comme son maître, il s'est essentiellement consacré au portrait.

Il est appelé en 1707 par le duc de Lorraine Léopold qui l'a nommé son peintre ordinaire le [2] et réside à Lunéville jusqu'en 1719.

Les difficultés financières du duc de Lorraine vont conduire Jacob van Schuppen à se rendre à Vienne où il gravite près du prince Eugène et du comte von Althann. Il est introduit à la cour en 1720 et devient peintre à la cour de l'empereur en 1723[3].

Il joue un rôle essentiel dans la réorganisation de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, sous l'impulsion de l'empereur Charles VI, et en devient le directeur de 1726 à sa mort.

Principalement peintre de portrait, Jacob van Schuppen réalise également des peintures d'autel et de plafond dans diverses églises de Vienne (église Saint-Charles et des sœurs salésiennes, palais Dietrichstein-Lobkowitz, Eroica-saal), ainsi que des scènes de genre et des natures mortes[3].

Références

  1. Note : il est écrit qu'il a été baptisé le 26 janvier 1670 dans l'église Saint-André-des-Arts de Paris dans Eugène Piot, État civil de quelques artistes français : extrait des registres des paroisses des anciennes archives de la Ville de Paris, p. 126, Librairie Pagnerre, Paris, 1876 (lire en ligne).
  2. M. Durival l'aîné, Description de la Lorraine et du Barrois, tome 1, p. 135, chez la veuve Leclerc, Nancy, 1778 (lire en ligne)
  3. a et b Étiquette décrivant l'autoportrait de Jakob van Schuppen (ca 1740) exposé au Wien museum Karlplatz

Annexes

Bibliographie

  • Van Schuppen (Jacques), dans Louis Dussieux, Les artistes français à l'étranger, p. 150-152, Librairie Jacques Lecoffre et Cie, Paris, 1876 (lire en ligne)
  • Van Schuppen (Jacques), dans Abécédério de J. P. Mariette et autres notes indédites tirées de ses papiers conservés à la Bibliothèque impériale, tome 6, Van Santen-Zumbo, p. 8-9, J. B. Dumoulin, Paris, 1859-1860 (lire en ligne)
  • Schuppen, dans Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, p. 1108-1109, Henri Plon imprimeur-éditeur, Paris, 1876 (lire en ligne)
  • Claide Michaud, compte rendu du livre de Pierre Schreiden, Jacques Van Schuppen 1670-1751. L'influence française à Vienne dans les arts plastiques au cours de la première moitié du 18e siècle, Éditions de l'université de Bruxelles, Bruxelles, 1983 (lire en ligne)

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