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Jérôme Leuba est un artiste suisse et français, né en 1970 à Genève où il vit.
Éléments biographiques
Après avoir obtenu une maturité cantonale d'Arts visuels à Genève en 1991, il suit à partir de 1992 des cours à l'École supérieure d'art visuel de Genève dans l'atelier de Silvie Defraoui et obtient son diplôme en 1997. Il poursuit avec un post-grade en cinéma et tourne quelques documentaires dont un portrait de l'écrivain et réalisateur belge Jean-Philippe Toussaint ainsi qu'un long métrage, Gaule, entre 2002 et 2003 [1].
Cet artiste pluridisciplinaire pratique la photographie, la vidéo, l'installation et ce qu'il désigne par le terme de living sculptures, plus communément assimilé à de la performance. Depuis 2004, il développe un corpus d’œuvres sous l'appellation générique de #battlefield[2] qui s’intéressent aux zones de conflits de nos réalités contemporaines et visuelles (visibilités/invisibilité) créant des images ambigües qui révèlent l’état de nos regards actuels.
Œuvre de Jérôme Leuba dans l'espace public : Breath, Installation lumineuse (aujourd'hui détruite), dans le cadre de Neon Parallax, 2007.
Jérôme Leuba a exposé sous forme monographiques ou collectives en Suisse et dans de nombreuses villes d'Europe ainsi qu'en Asie. Les principales institutions l'ayant accueilli sont : le Mamco à Genève, le Casal Solleric à Palma de Majorque, le Martin Gropius Bau de Berlin, le Fotomuseum à Winterthur, le Kunsthaus de Zurich, le Pori Art Museum en Finlande, le Centre d’Art de Neuchâtel, le Modern Art Oxford, le Profile Foundation de Varsovie et le Marta Museum d’Herford. Il a bénéficié de résidences à Paris, Berlin et Johannesburg. Il est lauréat à deux reprises du Prix Fédéral d'Art Suisse (Swiss Art Award), en 2005 et en 2007, année où il réalise sa première œuvre in situ, Breath, pour le projet Neons Parallax sur la plaine de Plainpalais. Il reçoit également le Prix culturel Manor (2007) et le prix Irène Reymond (2010).
Expositions personnelles et collectives (sélection)