Iwan Cerf, franc-maçon initié en 1911, est le fondateur de la Loge Papus. Appelé à plusieurs reprises à siéger au Conseil Fédéral, il fut élu Grand Orateur en 1945[7]. Il décède dans le 18e arrondissement de Paris le [8].
Selon Micheline Josse, son art « sobre et cérébral » allie, dans des compositions équilibrées, « poésie et esprit géométrique »[3], et Jules Bosmant, pour sa part, constate que l'artiste « est venu lui aussi, après pas mal de manières et de tentatives diverses, à un art sobre, concentré et très synthétique, dont la caractéristique est la prédominance de l'Intelligence sur la Sensibilité »[6]. Paul Piron observe que « ses œuvres exhalent poésie et témoignent néanmoins d'une certaine géométrie, ce qui leur procure sobriété et cérébralité »[4]. Enfin, Jacques Goijen ajoute que « ses tonalités sont discrètes, le dessin précis et la construction rigoureuse »[1].
1931 : Ivan Cerf - Peintures, gouaches et dessins dont des paysages, des portraits et des nus, avril, Galerie Eugène Druet, Paris[18] ; Aspects de Paris, juin-juillet, Galerie Eugène Druet, Paris[19] ; Salon quadriennal de Belgique, du 19 septembre au 19 octobre, Palais des Beaux-Arts, Liège[16].
1933 : Le Visage de Liège, du 23 septembre au 23 octobre, Palais des Beaux-Arts, Liège[16].
1936 : Salon quadriennal de Belgique, du 16 mai au 15 juin, Palais des Beaux-Arts, Liège[16].
1947 : Iwan Cerf : natures mortes, du 8 au 31 décembre, Galerie des beaux-arts, Paris[20].
1964 : 125e anniversaire de l'Académie royale des Beaux‑Arts, du 11 avril au 10 mai, Musée des Beaux-Arts, Liège[15].
1984 : Iwan Cerf, du 2 au 24 mars, Service des Affaires culturelles, Liège[21].
1992 : Le Cercle royal des Beaux-Arts de Liège 1892-1992, du 18 septembre au 20 avril 1993, Cercle royal des Beaux-Arts, Liège[22].
« Là où d'autres ne verraient que reflets tournoyants, taches flamboyantes, éblouissements colorés, Iwan Cerf construit sévèrement, toute distraction écartée, les grands plans successifs et les masses durables qui constituent la figure constante d'un pays. [...] À côté de ces paysages médités (Midi français ou Toscane) il dresse aussi des figures sobres et psychologiques vigoureusement construites, d'un accent très moderne, qui valent par leur vérité intérieure. »
↑Roger Bontemps (rédaction de l'article), Julien Flament (rédacteur en chef) et Alfred Lance (directeur), « Au Palais des beaux-arts : Les peintres liégeois », Le Cri de Liège : tribune d'art, libre et indépendant, Liège, no 26 (troisième année), , p. 1 (lire en ligne)
Micheline Josse (rédaction de l'article), « CERF, Iwan », Dictionnaire des Peintres belges, op. cit., (lire en ligne).
René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains 1910-1930, t. I : A-E, Paris, Art & Édition, , 478 p. (OCLC490076628).
Jacques Goijen, Dictionnaire des peintres de l'École liégeoise du paysage, Liège, École liégeoise du paysage Éditions, , 657 p. (ISBN9782960045901 et 2-9600459-04, OCLC980910178).
Pierre Somville, Marie-Christine Depouhon et Gilbert Depouhon, Le Cercle royal des Beaux Arts de Liège 1892-1992, Bruxelles, Crédit Communal, , 128 p. (OCLC35121530).