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C’est en 1967, à l’âge de 19 ans, qu’Ivan Messac se lance dans la peinture. Deux ans plus tard, en 1969, il rencontre Pierre Buraglio et expose au Salon de la Jeune Peinture. Il devient membre du comité du Salon de la Jeune Peinture, et dessine les affiches des salons de 1974 et de 1975.
En 1969 il réalise aussi une grande fresque en papier dans les couloirs de la faculté de Nanterre.
Dès 1981 ses tableaux deviennent de plus en plus abstraits. Ces œuvres abstraites feront l'objet d'une vaste rétrospective à la galerie Bernard Ceysson à Luxembourg en 2009.
En 1983, Ivan Messac passe progressivement de la peinture à la sculpture. Il réalise d’abord des sculptures monumentales en carton. Elles sont présentées à la galerie J&J Donguy en 1987 accompagnées d'une monographie par Pierre Tilman. D'autres expositions suivent, en 1988 à Biarritz puis en 89 à Bordeaux, ainsi qu'au Musée régional de Rimouski au Québec, puis l'année suivante, toujours au Québec au Musée des Beaux-arts de Joliette.
Ivan Messac lors d'un séjour à Carrare en 1987, s'intéresse au marbre, il ne tarde pas à se lancer dans la taille directe. Il réalise des sculptures en marbre pour des commandes publiques en Chine pour la ville de Changchun[3], au Liban à l’ambassade de France[4], à Paris boulevard de Grenelle et dans le site des Halles, dans l’école maternelle de la rue de la Villette, et encore à Saint-Denis pour le site EDF de Cap Ampère[5].
Au début des années 2000, Ivan Messac renonce pour raison de santé à la sculpture et retrouve le chemin de la peinture par le biais du bas-relief et l'impression textile (ses Télévisions d'Impression primetime). Les expositions s’enchaînent à Paris, Lisbonne, Bruxelles, Luxembourg, Washington … Chaque série de tableaux est inspirée par un thème (des couples célèbres ou Adam et Eve) des figures de poète (Maïakovski ou le Grand Ecart, Pessoa ou Pessoa est un autre) de musiciens (Gene Vincent ou Crazy legs, des guitaristes célèbres ou My Generation) et son panthéon d’artistes (Zoo mio).
Son intérêt pour la sculpture ne le quitte pourtant pas, en 2012 il commence une série de sculptures plates qui seront présentées en 2014 à la galerie Baudoin Lebon. Il s'agit de représentations de sculptures peintes sur aluminium. Pour mener à bien ce travail, il s'initie au dessin vectoriel. Et en 2015, son intérêt pour les nouvelles technologies grandit. Ivan Messac conscient des potentiels de son iPad, en fait son nouvel outil de création.
En 2016 ses œuvres les plus récentes se retrouvent à la galerie Laurent Strouk à Paris et à la Art To Be Gallery à Lille.
Jamais prisonnier des techniques, lorsqu'en 2016 également, Ivan Messac crée une œuvre en public au Centre Pompidou sous le titre : Messac Live : 20 jours pour un tableau, il mixte allègrement peinture et impression numérique. Et finalement, il crée cinq œuvres au lieu d'une. Quatre éléments, Les vanteuses de saisons, complètent en effet le tableau central, de six mètres par deux mètres cinquante, L’Amour à cloche-pied[6].
Il est représenté par les galeries T&L à Paris, Art to Be Gallery à Lille, Anne-Marie et Roland Pallade à Lyon et Antonio Prates à Lisbonne.
Expositions
Expositions personnelles
2023 : Galerie T&L, Paris, Ivan Messac, Pop Drawings and More.
2022 : Galerie T&L, Paris, Ivan Messac, Pop Politique.
2015 : Galerie Baudoin Lebon, Art Paris Art Fair, Tout s'éclaire ; Le Radar, Espace d'art, Bayeux, Paroles d'Images ; Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, Lyon, Au train où vont les choses ; Pepper Gallery, Antibes, Sur la voie.
2014 : Galerie Baudoin Lebon, Paris, Espace 2D3D ; Art to Be Gallery, Lille, Beware ; Espace Commines, Paris, Street Immo.
2008 : Galerie Antonio Prates, Lisbonne, Pessoa est un autre ; Galerie Laurent Strouk, Paris, My generation ; Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne, Messac ; Moments Artistiques, Paris, Lunatiques.
2007 : Galerie Confluence(s), Lyon, Histoire d’amour ; Centre d’art Louis Lumière, Hénin-Beaumont, Œuvres récentes ; Domaine Galuval, Cairanne, C’est dans la boîte ; École d’Art Gérard Jacot, Belfort, Œuvres sur papier 1967 / 2006 ; Galerie Orel art, Paris, Le grand écart, hommage à Vladimir Maïakovski.
2006 : Galerie le Garage, Orléans, Regarder et être vu ; Galerie Laurent Strouk, Paris, Adam & Eve.
2003 : Galerie Métropolis, Lyon, Mes années Pop ; Centre d'Art Contemporain Passages, Troyes, Comment s’y retrouver ; Bibliothèque de la Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, Klepsévitch.
2001 : Centre d'art Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, les années narratives ; Studio d'Arte La Subbia, Pietrasanta, Italie, Carta Pesta, marmo pesto ; Galerie Hervé Lourdel, Paris, De toutes les couleurs.
2007 : Musée Hospice Comtesse, Lille, La Figuration Narrative ; musée des beaux-arts d'Agen, L'amour de l'art. Art contemporain et collections privées du Sud-ouest
1999 : Abbaye romane d'Alspach, œuvres du FRAC Alsace, Art Papier ; Studio d'Arte La Subbia, Pietrasanta, Italie, Del porcello e … ; Assemblée nationale, Paris, 30 artistes.
1978 : Fonds National d'Art Contemporain Georges Pompidou, Paris, Les Uns ; Bibliothèque nationale, Paris, L'estampe aujourd'hui ; Atelier Franck Bordas, Paris, Lithographies.
1973 : Grand Palais, Paris, Grands et Jeunes d'aujourd'hui ; Galerie La Roue, Paris, La Parole est à la Peinture ; Manipulation du Réel, Pujols
1972 : IIIe biennale de l'estampe, Paris ; XXIIIe Salon de la Jeune Peinture, Paris
1971 : Maison de la Culture, Grenoble, Intox * ; Irish Exhibition of Living Art, Dublin
1970 : Aspect du racisme, Paris ; 100 artistes dans la ville, Montpellier ; Irish Exhibition of Living Art, Dublin-Belfast ; XXIe Salon de la Jeune Peinture, Paris
2001 : Ambassade de France, Beyrouth, Grand Buste, sculpture en marbre de Carrare.
2000 : École maternelle de la rue de la Villette, Paris, La Petite et la Grande Ourses, sculptures en marbre bleu ; Ville de Montcenis, communauté urbaine du Creusot Montceau, L'astronome, sculpture en marbre de Carrare.
1998 : Bâtiment RIVP, 44/46 Boulevard de Grenelle, Paris, Vénus Blanche, sculpture en marbre de Carrare ; Site EDF Cap Ampère à Saint-Denis : Le Dialogue d'Archimède, sculpture en marbre de Carrare et Iroko.
1992 : Site de l'aéroport de Carcassonne (dépôt de l’État), Éloge, sculpture en acier massif
1989 : Place Maurice Quentin, Paris, Pas au-delà de l'horizon, sculpture en acier et marbre de Carrare. La Voix du poète brise les théières, vidéo, commande du Fonds national d'art contemporain.
2009 : Ivan Messac, Espace Jacques Villeglé, Saint-Gratien, texte de Carine Roma-Clément.
2008 : Ivan Messac, Galerie Antonio Prates, Lisbonne, textes de Fabrice Pataut et Maria Joào Fernandes.
2008 : My Generation, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Jean-Marie Poiré.
2007 : Le Grand Écart, Galerie Orel art, Paris, textes de Richard Leydier et Jean-François Bory.
2007 : C’est dans la boîte, Domaine Galuval, Cairanne, textes de Alain Borer et André Bénayoun.
2007 : Œuvres sur papier, Galerie Confluence(s), Lyon, Espace Lumière Hénin-Beaumont, École des Beaux-Arts, Belfort, textes de Gérard Georges Lemaire et Philippe Cyroulnik.
2006 : Adam & Eve, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Noëlle Chabert et Thierry Dufrêne, présentation de Jean-Pierre Frimbois.
2005 : Impression Prime Time, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Jean-Luc Chalumeau, Éditions Art in Progress.
2004 : Clic-clac 3D, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Joseph Mouton, Éditions Au Même Titre.
2012 : Claire et Christian Deroche, Le marché de l'art contemporain 2011/2012. Le rapport annuel, Artprice éditeur, p. 48-49
2008 : Alain Monvoisin, Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Paris, Éditions du Regard, p. 362 et 364
2004 : Jean-Luc Chalumeau, La Nouvelle Figuration. Une histoire, de 1953 à nos jours, Paris, éditions Cercle d'art, p. 60, 77, 78, 80, 100, 101, 110, 115, 147, 152, 158
2003 : Les créations du Ballet Théâtre Contemporain, Nancy, Fage éditions, p. 110-113
2000 : Jean-Louis Pradel, La Figuration Narrative, Paris, Éditions Hazan/Villa Tamaris, p. 198
1986 : Robert Maillard, 25 ans d'art en France, 1960 - 1985, Paris, Éditions Larousse, p. 151 et 328
1975 : José Pierre, Dictionnaire de poche le Pop art, Paris, Éditions Hazan, p. 102