Isaac TaylorIsaac Taylor
Isaac Taylor (1829–1901) est un philologue, toponymiste et chanoine anglican de York (à partir de 1885). BiographieNé le à Stanford Rivers, dans le comté d'Essex (Angleterre), Isaac Taylor est le fils de l'écrivain Isaac Taylor (en) (1787–1865), le petit-fils de l'écrivain et graveur Isaac Taylor (en) (1759–1829), et l'arrière-petit-fils du graveur Isaac Taylor (1730–1807). Il étudie au King's College de Londres et au Trinity College de Cambridge, et passe le Mathematical Tripos en 1853. Il délaisse bientôt les mathématiques et s'intéresse à la linguistique. Sa première publication est une traduction d'un ouvrage de l'historien allemand Wilhelm Adolf Becker (en) intitulé Charicles : Bilder altgriechischer Sitte, zur genaueren Kenntniss des griechischen Privatlebens. Dans son ouvrage Greeks and Goths : a study on the runes (1879), Taylor émet l'idée que les runes, au lieu d'être un alphabet latin modifié transmis au nord de l'Europe par les Germains, dérivaient d'un alphabet grec archaïque qu'utilisaient les colonies grecques de la mer Noire (notamment Olbia), et que le commerce de l'ambre fit pénétrer dans les régions bordant la Baltique. En 1890, il publie un ouvrage intitulé The origin of the Aryans (« L'origine des Aryens »), dans lequel il soutient que la Russie est le berceau de tous les peuples indo-européens et que toutes les populations actuelles de l'Europe sont issues de quatre races qui l'occupèrent à l'époque néolithique : les Scandinaves, les Ibères, les Celtes (qu'il considère comme les véritables Aryens), et les Ligures. Il est également l'auteur de pamphlets théologiques comme The Liturgy and the Dissenters (1860) et Leaves from an Egyptian Notebook (1888), et critiqua dans The Great missionary failure (1888) les méthodes employées en Afrique par les missionnaires protestants. À propos de l'Islam, Isaac Taylor fait le constat de l'influence civilisatrice de cette religion sur les tribus africaines. Il meurt le à Settrington, dans le comté du Yorkshire du Nord (Angleterre). Citations« Lorsque l'on embrasse la religion mahométane [en Afrique], le paganisme, le fétichisme, l'infanticide et la sorcellerie disparaissent. La saleté est remplacée par la propreté et le nouveau converti acquiert la dignité personnelle et le respect de soi. Les danses indécentes et les vagabondages sexuels cessent ; la chasteté des femmes est récompensée comme une vertu ; l'industrie remplace l'oisiveté ; la permissivité laisse place à la loi ; l'ordre et la sobriété sont prédominants ; les querelles ancestrales, la cruauté envers les animaux et les esclaves sont éradiquées. »[1] Publications
Notes et références
Sources
Liens externes
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