Le tableau, qui a été peint avant sa première attaque à Saint-Rémy, a été influencé par les peintures japonaises ukiyo-e, comme beaucoup de ses travaux et de ceux d'artistes de son époque.
Le tableau n'exprime pas la « tension » que l'on retrouve dans ses œuvres ultérieures. En parlant de la peinture, il expliquait qu'elle était « le paratonnerre pour ma maladie », parce qu'il estimait qu'il pouvait éviter de devenir fou en continuant à peindre.
Van Gogh considérait cette peinture comme une étude, ce qui explique pourquoi il n'existe aucune esquisse connue, alors que Théo, le frère de Van Gogh, a rapidement compris qu'il s'agissait d'un tableau important qu'il a soumis à l'exposition annuelle de la Société des artistes indépendants en , avec un autre tableau de Van Gogh, La Nuit étoilée sur le Rhône.
En 1987, ce tableau aurait pu être la peinture la plus chère jamais vendue. Ce faux record a tenu près de deux ans et demi[2]. L'homme d'affaires australien Alan Bond, ayant fait une folle enchère qu'il n'a pu honorer, Christie's a dû négocier avec le musée Getty pour que cette institution l'achète.
Notes et références
Notes
↑En 1890, une somme de 600 francs représente le salaire annuel d'un facteur[1].
Jacob Baart de la Faille, L'Œuvre de Vincent van Gogh, catalogue raisonné, ouvrage accompagné de la reproduction de plus de 1 600 tableaux, dessins, aquarelles et gravures du maître, 6 volumes, éditions G. van Oest, Paris & Bruxelles, 1928