Indice biologique diatoméesL'indice biologique diatomées (IBD) est un indice de l'état des écosystèmes lotiques basé sur la communauté de diatomées (algues unicellulaires au squelette externe siliceux) présente dans le périphyton des cours d'eau. FranceEst appelé 'Indice Biologique Diatomées' (IBD), il a été conçu pour une application à l'ensemble des cours d'eau, à l'exception des zones estuariennes. L'outil repose sur une taxonomique simplifiée (taxons appariés) et un guide pour les utilisateurs incluant des éléments d'aides à la détermination. Il a été mis au point en 1996, normalisé par l'AFNOR en 2000[1] sur demande des Agences de l'Eau pour le diagnostic des pollutions trophiques sur l'ensemble du réseau français[2] et révisé en 2007[3]. CanadaEst appelé 'Indice Diatomées de l'Est du Canada' (IDEC). ObjectifL'objectif premier est de contribuer à une évaluation environnementale plus objective. Dans cet esprit, cet indice permet:
MéthodeLes diatomées sont prélevées sur des supports naturels durs et stables (pierres de préférence) sur une surface minimum de 100 cm². D'autres supports peuvent être utilisés en l'absence de substrat minéral (végétaux,substrats artificiels, etc.). Les sites échantillonnés doivent toujours être en eau et de préférence avec un bon ensoleillement. Le prélèvement se fait en milieu lotique de préférence. Utilité, valeur ajoutéeCet indice, basé sur des espèces considérées comme d'excellents bioindicateurs apporte :
Limites et évolutionsSes concepteurs et les premiers utilisateurs ont signalé quelques difficultés méthodologiques ou de mise en œuvre de l'outil initial[2]
Les progrès de la génétique, qui ont fait évoluer la taxinomie, l'apparition d'espèces invasives ou de taxons nouvellement décrits rendaient « nécessaire et urgente la proposition d'un IBD rénové passant notamment par la révision de la liste des taxons à retenir, mais aussi de leurs profils écologiques » (proposition faite en 2006) [2] . En 2006, la norme a été corrigée, avec une assise taxonomique plus large, l'amélioration des profils écologiques retenus, une pondération accrue des variables caractérisant l'anthropisation et l'intégration d'une dimension « impacts de pollutions toxiques » (via le comptage de formes anormales de diatomées, traduit en abaissement de la note) [2] . L'outil rénové a été évalué et semble moins influencé par les gradients naturels. Il répond ainsi mieux aux exigences de la DCE[2] . Notes et références
Voir aussiOutils et bases de données
Articles connexes
BibliographieLiens externes
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