Le Pensiero prend la suite du journal niçois de langue italienne Il Diritto di Nizza le [3] qui est interdit par le préfet Marc Dufraisse le [4] au moment des Vêpres niçoises et aussitôt remplacé par La Voce di Nizza puis par Il Pensiero di Nizza qui commence à paraître le [5].
Il reprenait et réitérait tous les éléments de La Voce di Nizza(it), autre journal rédigé en italien, interdit en 1860 et réapparu sporadiquement en 1871[6] (et qui n’a pas été officiellement restauré) par le gouvernement français qui avait récemment remplacé l’administration sarde[7].
Il Pensiero di Nizza a été sanctionné par les autorités françaises en 1895[2] (35 ans après l'annexion de la Comté de Nice à l'Empire français) et accusé d'irrédentisme italien, alors qu'il était seulement autonomiste. Son rédacteur en chef était Giuseppe André (Joseph André).
↑Base de données BnF, Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Culture des Échanges (CIRCE).
Voir aussi
Bibliographie
Pierre Milza, Français et Italiens à la fin du XIXe siècle. Aux origines du rapprochement franco-italien de 1900-1902, Rome, École française de Rome, 1981, 2 vol.
Ralph Schor, « Pensiero di Nizza (Il) », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et bibliographique du Comté de Nice, Nice, Serre éditeur, coll. « Encyclopædia Niciensis », , 412 p. (ISBN2-86410-366-4 et 978-2-86410-366-0), p. 288-289.