Elles ont été découvertes et prouvées dans un premier temps par Leonard James Rogers(en) en 1894[2], puis trouvées (mais sans démonstration) par Srinivasa Ramanujan peu avant 1913[3]. Ramanujan a découvert l'article de Rogers en 1917 ; ils ont alors publié en commun une nouvelle preuve[4]. Issai Schur a lui aussi découvert ces identités et les a démontrées (indépendamment) en 1917[5].
Les symboles de Pochhammer qui interviennent sont :
Interprétations combinatoires
Pour la première identité (G), le membre de droite peut être interprété comme le nombre de partitions de n dont les parts diffèrent d’au moins 2, et le membre de gauche est le nombre de partitions de n en parts congrues à ±1 modulo 5 (1, 4, 6, 9, etc.)[6],[7].
Pour la seconde (H) :
est la série génératrice des partitions en n parts telles que deux parts adjacentes diffèrent d'au moins 2 et telles que la plus petite part est au moins 2.
est la série génératrice des partitions telles que chaque part est congruente à 2 ou 3 modulo 5.
Le nombre de partitions de n telles que deux parts adjacentes diffèrent d'au moins 2 et telles que la plus petite part est au moins 2 est égal au nombre de partitions de n telles que chaque part est congruente à 2 ou 3 modulo 5.
↑(en) Leonard James Rogers, « Third Memoir on the Expansion of certain Infinite Products », Proc. London Math. Soc., vol. 26, no 1, , p. 15-32 (DOI10.1112/plms/s1-26.1.15).
↑Il les a communiquées à Percy Alexander MacMahon qui les a incluses dans son livre Combinatory Analysis, Cambridge University Press, Vol. 2, 1916, sans démonstration.
↑(en) Leonard James Rogers et Srinivasa Ramanujan, « Proof of certain identities in combinatory analysis », Cambr. Phil. Soc. Proc., vol. 19, , p. 211-216.
↑(de) Issai Schur, « Ein Beitrag zur additiven Zahlentheorie und zur Theorie der Kettenbrüche », Sitzungsberichte der Berliner Akademie, , p. 302-321.