Iaso
Dans la mythologie grecque, Iaso (Ἰασώ) ou Ièso (Ἰησώ) « la guérison », fille d'Asclépios et d'Épione, est une divinité de la médecine. Pour les Anciens, elle personnifiait la maladie[1]. Elle est assimilée à la divinité romaine Juturne. FamilleAscendanceIaso a pour parents Asclépios, le dieu de la médecine, et son épouse Épione, déesse de la santé. Elle est aussi, de par son père, petite-fille d'Apollon (dieu du soleil, des arts et de la médecine) et de la mortelle Coronis. Cependant, les représentations de la famille ne sont pas toujours consistantes ; Iaso, comme ses sœurs, apparaissant ainsi parfois comme l'épouse d'Asclépios et non sa fille[2]. FratrieSœurs d'Iaso
Les sœurs, toutes les six déesses, interprètent donc diverses facettes de l'art d'Apollon, chacune associée à un aspect de la santé ou de la guérison[3]. Asclépios et ses filles appartiennent en effet à la lignée d'Apollon, dieu de l'intelligence rationnelle, qui préfigure déjà la science telle qu'on la concevra plus tard en Occident. Méditrine diffère de ses sœurs en ce que la déesse faisait partie des di indigetes, dieux d'origine de la religion et de la mythologie romaines primitives, et fut donc plus tardivement intégré au panthéon grec. Frères d'Iaso
Contrairement à leurs sœurs, les deux premiers frères d'Iaso sont mortels, médecins pour le camp grec lors de la guerre de Troie[4]. Télesphore quant à lui, troisième fils d'Asclépios et Épione, était à l'origine un dieu de la mythologie celtique avant d'être intégré au culte d'Asclépios[5],[6]. CulteIaso était probablement considérée comme une demi-déesse, à la différence de ses sœurs Panacée et Hygie, à qui on attribuait le statut complet de divinité. Elle n’en avait pas moins des disciples, les Iasides (« les fils d'Iaso »). Dans Le Caractère ésotérique des Évangiles, Helena Petrovna Blavatsky écrit, « Iaso, fille d'Asclépios, était la déesse de guérison et tous les candidats à l’initiation dans le temple de son père étaient sous son patronage, novices ou chrestoi, appelés "les fils d'Iaso". » Pausanias le Périégète a écrit au sujet du sanctuaire d'Amphiaraos à Oropos, en Attique :
— Pausanias, Description de la Grèce, I, 34 [7] Aristophane parle de Iaso de façon humoristique dans Ploutos, quand un des personnages, Cario, dit qu'Iaso a rougi à cause du gaz qu’il avait laissé échapper. Notes et références
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