INS Sindhukirti
L'INS[Note 1] Sindhukirti (pennant number : S61) est le septième sous-marin diesel-électrique de classe Sindhughosh de la marine indienne. Il a été construit au chantier naval de l’Amirauté et à Sevmash en Union soviétique. Le Sindukirti a été mis en service le en Union soviétique, le commander Ramdas signant ses ordres de mise en service. Il a subi un long « carénage moyen » de juin 2006 à mai 2015 au chantier naval Hindustan Shipyard à Visakhapatnam. Sa mise à niveau à mi-vie devait être achevée dans 3 ans, mais de nombreux retards ont retardé le retour en service du sous-marin[4]. Après avoir passé un tiers de sa vie en carénage, il est finalement retourné en service le 23 mai 2015[5]. ConceptionLe Sindhukiriti a une longueur totale de 72,6 m, une largeur de 9,9 m et un tirant d'eau de 6,5 m. Son déplacement est de 2300 tonnes en surface, 3100 tonnes en immersion. Il a une profondeur de plongée maximale de 300 m. Son équipage est d’environ 68 hommes, dont 7 officiers et 61 marins[6],[7]. Le sous-marin a un arbre d'hélice unique, avec une hélice à sept pales. Il est alimenté par deux générateurs diesel, chacun produisant 1300 ch (1000 kW). Il dispose également d’un moteur électrique d’une puissance de 5500 à 6800 ch (4100 à 5100 kW). Il peut atteindre une vitesse maximale de 10 à 12 nœuds (19 à 22 km/h) en surface et de 17 à 25 nœuds (31 à 46 km/h) lorsqu’il est immergé[6]. EngagementsL’INS Sindhukirti est le septième des dix sous-marins de la classe Sindhughosh. Il a été mis en service le 9 décembre 1989 sous le commandement du commander Kannan Ramdas[6]. Le Sindhukirti a été immoblisé au chantier naval Hindustan en juin 2006 pour un réaménagement à mis-vie qui comprenait l’installation du sonar USHUS et des missiles de croisière Club-S et d’autres travaux sur la coque. Il était initialement prévu de l’envoyer en Russie pour cette mise à niveau, comme ses sister-ships INS Sindhughosh, INS Sindhuvir, INS Sindhuratna et INS Sindhuvijay. Cependant, il a été décidé que le Sindhukirti serait amélioré localement. Hindustan Shipyard a été sélectionné pour le carénage en raison de querelles politiques, contre la volonté de l’état-major de la marine[8],[9],[10],[11] HSL avait l’habitude de prolonger les radoubs de sous-marins, prenant dix ans pour mettre à niveau chacun des sous-marins de classe Vela, les INS Vela et INS Vagli[12]. Le carénage du Sindhukirti était prévu pour 3 ans, mais il a traîné en longueur à mesure que des problèmes surgissaient. Le navire est devenu connu sous le nom de « reine de l’arsenal » [10]. En 2009, l’amiral Sureesh Mehta expliquait : « Ce genre d’expertise n’existait pas en Inde auparavant et c’est la première fois que nous l’essayons ici. Au lieu de les envoyer en Russie jusqu’au bout, celui-ci est transféré vers Hindustan Shipyards. Il y a quelques problèmes dans leurs procédures de passation de marchés. Cela prend un peu plus de temps que prévu »[9]. Alors qu’un chantier naval russe déploierait 200 travailleurs en trois équipes pour terminer le carénage en deux ans, HSL n’a déployé que 50 travailleurs pour travailler sur le Sindhukirti[12]. Après neuf ans de carénage, le Sindhukirti a finalement repris la mer le et il est actuellement actif[5]. Dans la culture populaireL’INS Sindhukirti a été présenté dans la série Breaking point Indian Submariners qui a été publiée sur la chaîne YouTube Veer by Discovery. Notes et références
Notes
Références
Liens externesVoir aussiLiens internes |