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Comme la plupart des localités de la région, la ville a connu un destin chaotique : prise par les Perses à l'Empire ottoman au XVIIIe siècle, elle tomba aux mains des Russes au XIXe siècle à l'issue des guerres russo-persanes. La ville a fait partie de la Première République d'Arménie de 1918 jusqu'en 1920 à la suite de l'intervention des forces turques ; cette situation est confirmée en 1921 par le traité de Kars.
Démographie
Avant les échanges de population imposés par le traité de Lausanne en 1923, la région d'Iğdır était ethniquement et religieusement très mélangée. Aujourd'hui, la population est principalement composée d'Azérischiites et de Kurdessunnites, ces derniers ayant pour la plupart immigré de Van ou d'Agri. Comme dans d'autres régions de Turquie, des habitants d'Iğdır ont émigré en Europe occidentale ; il en existe notamment une diaspora à Bruxelles et en Seine-Saint-Denis d'origine kurde.
En 2008, la population était de 121 848 habitants, dont 46 024 vivant dans les villages alentour et 75 824 vivant dans le centre-ville.
Politique
En 1999[2] et 2004[3], les élections municipales ont été remportées par le MHP représenté par Nurettin Aras, azéri d'origine. Ce dernier est passé à l'AKP pour les élections municipales de 2009, divisant ainsi les votes des Azéris entre le MHP (27 %) et l'AKP (31 %) et laissant ainsi la mairie au Kurde Mehmet Nuri Güneş issu du DTP. Le DTP est interdit en . Il est remplacé par le Parti pour la paix et la démocratie - BDP (39 %)[4].