Il s'installe à Londres en 1705. C'est seulement à partir de ce moment-là qu'il se consacre aux mathématiques[1],[2]. Il publie en 1706 un traité sur les « fluxions », consacré au calcul différentiel[2] ; cet ouvrage a une grande influence en Angleterre[1], où il fait connaître les travaux de Newton[2], comme le fera aussi William Jones[2].
Ditton publie ensuite son Algèbre en 1709, puis un traité de perspective en 1712[1],[2]. Il écrit aussi beaucoup d'articles, publiés dans les Philosophical Transactions of the Royal Society[1]. Il publie en 1714 un Discours sur la résurrection de Jésus-Christ[3].
Il est le premier à essayer d'expliquer par les mathématiques le phénomène de la capillarité[1],[2]. Il invente aussi avec William Whiston une méthode pour déterminer la longitude d'un lieu[1],[2],[4] mais bien que Newton ait approuvé cette méthode, le Bureau des longitudes ne l'admet pas, la jugeant inapplicable en pratique[3].
↑Dava Sobel (trad. de l'anglais par Gérald Messadié), Longitude : L'histoire vraie du génie solitaire qui résolut le plus grand problème scientifique de son temps (ISBN978-2-02-033858-5), chap. 5 (« La poudre de sympathie »).