Hugo AssmannHugo Assmann
Hugo Assmann (, Venâncio Aires, Brésil - , São Paulo, Brésil) est un théologien catholique brésilien, qui a développé une importante œuvre après le Concile du Vatican II. Il est considéré comme l'un des pionniers de la Théologie de la libération au Brésil. BiographieIl commence ses études de philosophie au Séminaire Central de São Leopoldo (1951-1960) et de théologie à l'université pontificale grégorienne de Rome. Il étudie aussi la sociologie à l'Université de Francfort, en Allemagne. Après être ordonné prêtre, il obtient un doctorat en Théologie à l'Université Gregorienne de Rome en 1961. Là, il défend sa thèse A Dimensãou sociale do pecado (La dimension sociale du péché). De retour au Brésil, il s'établit à Porto Alegre, où il est vicaire de la Paroisse de Notre Dame de Montserrat et professeur du Séminaire de Viamão. Dans cette période, il développe son œuvre autour de la "théologie du développement" à travers la revue Seminário, appelée par la suite Ponto Homem. Après le coup d'état militaire de 1964 au Brésil, il s'établit en Uruguay, puis en Bolivie et après au Chili de Salvador Allende, où il travaille sur la théologie de la révolution. En 1973, il publie Théologie depuis la praxis de la Libération, qui marque sa transition vers la théologie de la libération. Après le renversement d'Allende par un coup d'état militaire, Assmann s'établit au Costa Rica. Avec Franz Hinkelammert, il développe la réflexion théologique sur la relation entre théologie et économie, au Département Œcuménique de Recherches (DEI), qu'ils fondent ensemble. Ce centre est un des principaux de la théologie de la libération. Il aide à fonder aussi l'Association Œcuménique de Théologues du Tiers Monde (EATWOT) et la Société Brésilienne de Théologie et Sciences de la Religion (SOTER). De retour au Brésil au début des années 80, il est professeur titulaire de Philosophie de l'éducation et la communication, à l'Université Méthodiste de Piracicaba. Son œuvre a un caractère fortement interdisciplinaire et œcuménique, allant de l'économie aux sciences sociales, de la communication à la pédagogie. Sa réflexion n'est pas centrée sur des questions dogmatiques, mais elle part plutôt des pratiques de libération. Il est un des premiers théologiens à utiliser les catégories des sciences sociales dans le discours théologique. Il critique le capitalisme libéral, le marché et parle d'idolâtrie du marché qui "impose le sacrifice de vies humaines". Sa vie est consacrée à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, tout en réclamant à l'Église et la société d'assumer cette lutte. Œuvres
Sources
Article connexeLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia