De 1920 à 1924, il est élève de l'École principale du service de santé de la marine à Bordeaux. En 1924, il soutient une thèse de doctorat en médecine[5] sur le rôle microbicide de la fluorescence.
De 1926 à 1928, il dirige et réorganise l'Institut d'hygiène et de prophylaxie de la Guyane. Affecté à l'Institut Pasteur de Saïgon, en Indochine en 1929, il met au point, avec Louis Boëz, une méthode de traitement de la lèpre. En 1933, il est nommé chef du laboratoire de microbiologie et du service antirabique à l'Institut Pasteur de Lille. En 1934, il revient à Saïgon comme chef de laboratoire aux Instituts Pasteur. En 1938, il obtient l'agrégation et devient titulaire de la chaire d'épidémiologie et de microbiologie à l'École d'application du service de santé des troupes coloniales du Pharo à Marseille. En 1946, il prend la direction de l'Institut Pasteur à Saïgon. En 1956, il est promu chef de laboratoire à l'Institut Pasteur à Paris, puis sous-directeur en 1956. En 1967, il est nommé directeur général auprès des Instituts Pasteur d'Outre-mer.
Il est membre du Conseil supérieur d'hygiène publique de France. Il meurt à 69 ans[6].
Parcours
Directeur de l'Institut d'hygiène et de prophylaxie de la Guyane (1926-1928).
Directeur de l'Institut Pasteur de Saigon (1946-1949).
Directeur des Instituts Pasteur d'Indochine (1946-1956).
Chef de laboratoire (1956-1959), sous-directeur (1959-1966), puis directeur par intérim (1966) de l'Institut Pasteur, Paris.
Expert de l'OMS pour les laboratoires de santé publique.