L'Horta est traversée par le dernier tronçon du fleuve Turia, qui se jette dans la mer Méditerranée à Valence. Elle inclut les zones inondables de sa plaine ainsi que la réserve naturelle d'Albufera.
Caractéristiques
Comme l'indique son nom (voir Huerta), l'activité traditionnellement dominante était l'agriculture, en particulier la culture du riz, de plantes potagères variées et d'agrumes, exportés via le port de Valence. La zone a cependant connu au cours des dernières décennies un intense processus d'urbanisation et d'industrialisation qui se poursuit encore, conduisant à la marginalisation des activités agricoles sur son sol.
Chaque parcelle de l'horta, souvent plantée d'orangers, mais pas exclusivement, s'appelle hort. L'entité chargée de trancher les litiges liés à la répartition équitable de l'eau est le Tribunal des Eaux de Valence (Tribunal de les Aigües de València), remontant au Moyen Âge. L'écrivain valencien Vicente Blasco Ibáñez (1867-1928) lui a consacré une œuvre mondialement connue La Barraca (Madrid, Fernando Fé, 1899), traduite en français sous le titre Terres maudites[2].