Honoré de Quiqueran de Beaujeu (1655-1736)
Honoré de Quiqueran de Beaujeu, né le à Arles où il est mort le [1], est un érudit, philologue et prélat français. Membre d'une des plus anciennes et illustres familles de la noblesse arlésienne et provençale[2],[3], il est évêque d'Oloron pendant quelques mois (-) puis évêque de Castres de 1705 à sa mort. BiographieNé à Arles, issu de la quatrième branche de l'auguste famille arlésienne Quiqueran de Beaujeu, il est le fils de Honoré baron de Beaujeu et d'Hélène de Grille d'Estoublon.Il est aussi l'un des petits-neveux de Honoré de Quiqueran de Beaujeu, grand prieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem prénommé également Honoré. Après ses études au collège des Oratoriens d'Arles Il entre dans la congrégation de l’Oratoire à l'âge de dix-sept ans en 1672 mais il la quitte une quinzaine d'années plus tard. docteur en théologie de l'université de Bourges en 1684 il enseigne cette matière dans les collèges d'Oratoriens d'Arles et de Saumur. Il est envoyé dans les missions du Poitou et du pays d’Aunis, après la révocation de l’édit de Nantes, et le célèbre Fléchier, évêque de Nîmes, le prend comme grand-vicaire [4]. Remarqué pour son éloquence lors des assemblés du Clergé de 1693 et 1700, en tant que député, il suscite l’intérêt de Bossuet et de l'abbé Bignon, puis de Louis XIV qui le nomme évêque d'Oloron en , et, dès le [5], évêque de Castres où il est consacré le . Louis XIV étant mort en 1715, dans le temps de l’assemblée générale du clergé, l’évêque de Castres fut choisi pour prononcer à Saint Denis l’oraison funèbre de ce monarque, en la nécropole royale de Saint-Denis. En 1718, il inaugure la cathédrale Saint-Benoît, qu'il a fait terminée, et dont une des cloches porte ses armoiries. Il avait déjà œuvré pour la ville auparavant, faisant bâtir un séminaire et un Hôtel-Dieu[6]. Ce prélat, en qui Colbert et Soanen eurent un ami zélé, mourut dans sa ville natale d'une fluxion de la poitrine, où il était allé voir sa famille, à 81 ans. Il était membre de l’académie des inscriptions. On a de lui un volume in-quarto des Mandements, des Lettres, des Instructions pastorales qu’il publia sur l’établissement de son séminaire, sur les maladies contagieuses de Provence et de Languedoc, sur l’incendie de Castres, et sur quelques objets qui décèlent son attachement aux nouveaux disciples de saint Augustin. Notes et références
AnnexesSources et bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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