Pierre de Quiqueran de Beaujeu
Pierre de Quiqueran de Beaujeu (Mouriès, 1522 - Paris, 1550), membre d'une des plus anciennes et illustres familles de la noblesse arlésienne et provençale[1], évêque de Senez (1546-1550) et écrivain provençal. BiographieOrigines et familleIssu de la branche aînée de la maison des Quiqueran, barons de Beaujeu, Pierre naît à Joyeuse Garde, une des propriétés familiales située à Mouriès, le , d'Antoine, baron de Beaujeu (fils aîné de Gaucher Ier et de Louise de Castellane), maître d'hôtel ordinaire de François Ier, consul de la ville d'Arles en 1512, 1518 et 1527, et d'Anne de Forbin (fille de Louis, seigneur du Luc & de Solliers et de Marguerite de Grimaldi-Beuil). Pierre a un frère aîné, Gaucher II, baron de Beaujeu, seigneur de Vaquières, Montroux et Ventabren, marié en 1542 à Catherine d'Oraison dont il a un seul fils, mort en bas âge, ce qui met fin à la branche aînée des Quiqueran de Beaujeu; et deux sœurs, Jeanne et Marguerite. Éducation et formationÀ huit ans, à la mort de son père, sa mère l'envoie à Paris auprès de puissants protecteurs, pour entrer à leur service comme page. Il y reçoit l'enseignement des grands maîtres humanistes de la Renaissance : Turnèbe, Lazare Baïf, Denis Lambin et Guillaume Morel. Après avoir étudié la Rhétorique, il voyage en Italie, et, à son retour, s'intéresse aux mathématiques, à la poésie, la botanique et aux Belles-lettres. Une vie de courIl vit dans la suite du cardinal de Tournon et des Du Bellay. Il fréquente ainsi la cour des rois de France, d’abord auprès de François Ier puis d’Henri II. En 1546, à l'âge de vingt-quatre ans, il reçoit l’évêché de Senez, étant de fait le premier évêque nommé par un roi de France, à la suite de la signature du concordat de Bologne entre le pape Léon X et François Ier. Il meurt à Paris le d'une attaque d'apoplexie, sans avoir été sacré évêque, à l'âge de 28 ans[2]. Il est inhumé dans l'église des Grands Augustins à Paris ; sa famille y fait construire un magnifique mausolée dont la décoration est confiée à deux célèbres sculpteurs, Jean Cousin et Jean Goujon. Ce mausolée a disparu[3]. ŒuvreIl est connu pour son œuvre littéraire écrite en latin dont l'essentiel ne fut publié qu’après sa mort. On lui doit notamment[N 1]:
AnnexesNotes et référencesNotes
Références
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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