Hipparque (pseudo-Platon)Hipparque
Hipparque (en grec ancien Ἳππαρχος) est un dialogue de Platon sur la mort. C'est l’un des dialogues platoniciens dits suspects (dont on croit que Platon n’est pas l’auteur). Socrate et un disciple cherchent à définir ce qu’est l’homme avide. PersonnagesPersonnages du dialogue
Personnages mentionnés
DialoguePrologueSocrate et un disciple cherchent à définir ce qu’est l’homme avide. DéfinitionsQuatre définitions se présentent. Est avide :
Arguments
Comme une conclusion, Socrate et l'interlocuteur conviennent que tous les hommes sont avides, puisque nul ne peut dire qu’il n'aime pas le gain. Vision de Platon sur HipparqueDans ce dialogue, Platon fait dire à Socrate beaucoup de bien sur Hipparque, qui aurait introduit à Athènes les poèmes d’Homère, attiré des savants, fait construire des Hermès sur lesquels il avait inscrire des maximes pour « enseigner la sagesse »[5]. Platon ne partage pas la même vision sur les raisons de l’assassinat de Hipparque que Hérodote et Thucydide. En effet, il fait dire à Socrate qu’un beau jeune homme bien-né qui admirait la sagesse d’Harmodios et Aristogiton avait ensuite fait la connaissance d’Hipparque, ce qui l’amena à rejeter Harmodios et Aristogiton. Par dépit, ceux-ci se vengèrent en tuant Hipparque[6],[7]. Visions historiques complémentairesSelon ThucydideSelon Thucydide[8], Harmodios repousse les avances d’Hipparque, l’un des Pisistratides. Pour se venger, celui-ci invite tout d’abord la sœur du jeune homme à être canéphore aux Panathénées, honneur réservé aux filles des plus grandes familles d’Athènes, puis la chasse publiquement du cortège au prétexte qu’elle ne mérite pas cet honneur. Selon Aristote[9], c’est Thessalos, fils de la concubine argienne de Pisistrate, et demi-frère d’Hipparque, qui est repoussé par Harmodios et empêche la sœur du jeune homme d’être canéphore. L’incident incite Harmodios et Aristogiton à se débarrasser d’Hipparque, auteur de l’offense, mais aussi et surtout de son frère Hippias, seul à exercer véritablement le pouvoir. Les amants recrutent rapidement une petite bande ; leur plan est de profiter du défilé des Grandes Panathénées pour assassiner Hippias et Hipparque. Thucydide précise que c’était le « seul jour où il fut possible aux citoyens qui devaient former le cortège de s’assembler en armes sans exciter la méfiance[10] ». Aristote proteste contre ce détail, arguant pour sa part qu’« alors on ne faisait pas la procession en armes ; cet usage fut introduit plus tard par la démocratie[11]. » Selon Aristote[12] et ThéophrasteC’est Thessalos, fils de la concubine argienne de Pisistrate[13] et demi-frère d’Hipparque, qui est repoussé par Harmodios et empêche la sœur du jeune homme d'être canéphore. L’incident incite Harmodios et Aristogiton à se débarrasser d’Hipparque, auteur de l’offense, mais aussi et surtout de son frère Hippias, seul à exercer véritablement le pouvoir. Les amants recrutent rapidement une petite bande ; leur plan est de profiter du défilé des Grandes Panathénées pour assassiner Hippias et Hipparque. Thucydide précise que c’était le « seul jour où il fut possible aux citoyens qui devaient former le cortège de s’assembler en armes sans exciter la méfiance »[14]. Aristote proteste contre ce détail, arguant pour sa part qu’« alors on ne faisait pas la procession en armes ; cet usage fut introduit plus tard par la démocratie »[15]. Le jour dit, Harmodios et Aristogiton observent l’un des conjurés discutant au Céramique — sur l’Acropole, selon Aristote — avec Hippias entouré de ses gardes. Craignant d’avoir été trahis, ils rebroussent chemin et rencontrent sur leur route Hipparque, à l’écart de son escorte. Ils le poignardent, Harmodios est tué peu après par les gardes, tandis qu’Aristogiton s’enfuit dans la foule. Il est arrêté peu après, torturé et exécuté, non sans avoir eu le temps d’avouer le nom de ses complices, tous aristocrates. Version de PlutarqueHipparque aimait Harmodios qui, lui, aimait Aristogiton. Le premier, obstacle à leur amour, fut assassiné par les deux autres. Entre autres gestes pour propager le savoir et l’instruction à Athènes antique, Hipparque fit inscrire des pensées et maximes sur les hermès entre la cité et chaque dème, et attira Simonide de Céos ou encore Anacréon de Téos[16]. Références
Bibliographie
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