Henry FusinoHenry Fusino Photographie par Pierre Petit
Henry Johnson, dit Henry Fusino, né le à Paris et mort le à Saint-Germain-en-Laye, est un peintre, caricaturiste et illustrateur français. BiographieNé le 15 novembre 1836 dans l'ancien 2e arrondissement de Paris, Henri (avec un « i » à l'état civil) est le fils de Gertrude-Suzanne-Esther Deribaucourt (1811-1889), couturière, et de Thomas Henry Johnson (1812-18..), négociant[1]. Habitant au no 4 de la rue Colbert, les parents d'Henry se marient le 5 décembre 1838[2]. Élève du collège Sainte-Barbe, Henry est d'abord destiné à entrer à l'École centrale, mais il préfère apprendre la peinture. Il étudie ainsi cet art dans l'atelier de Charles Gleyre à partir de 1857[3]. Signant du pseudonyme « Fusino », Johnson expose deux œuvres inspirées du mythe de Faust au Salon des refusés de 1863[4]. Il est surtout connu en tant que caricaturiste, collaborant notamment au Gaulois, au Diogène, au Tocsin et à L’Auvergnat. Il illustre également plusieurs ouvrages et fournit des dessins à des revues scientifiques ainsi qu'au Musée des familles[3].
Le 23 juillet 1863, Henry épouse Marie-Natalie Gras. L'un de ses témoins est l'homme de lettres Victor Azam (d)[5]. Entre 1864 et 1868[6], les Johnson s'installent au no 19 de la rue des Ursulines à Saint-Germain-en-Laye. Henry Johnson est élu conseiller municipal de cette commune le 6 janvier 1878[7], sur la liste du docteur Salet[8]. Il appartient à la majorité municipale radicale sous la mandature de Salet puis sous celle de Gabriel de Mortillet, mais il finit par se brouiller avec ce dernier. Il n'est pas réélu le 6 mai 1888[9]. Henry Johnson meurt le 16 janvier 1890 en son domicile du no 7 de la rue de la Surintendance à Saint-Germain-en-Laye. Ancien professeur de dessin, il était officier de l'Instruction publique[10]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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