En 1912, il soutient sa thèse Sur les actions polaires dans l'excitation galvanique du nerf moteur et du muscle[12].
Docteur ès Sciences, il devient préparateur à l'institut Marey[13],[3] puis, à partir de 1917, préparateur et chef de laboratoire à la Faculté de médecine de Paris[6], où il est un collaborateur et ami de Charles Richet[14], et travaille également à de nombreuses reprises avec son ami Henri Laugier[10],[6].
En 1913, il épouse Charlotte Lefschetz[2], sœur de Solomon Lefschetz, dont il a un fils, Claude, en 1919[15],[16].
Entre 1919 et 1927, il enseigne le cours d'histoire naturelle préparatoire aux Écoles d'Agriculture au Collège Sainte-Barbe[3].
À Tamaris, il invite de nombreux chercheurs français et étrangers : Léon Binet, Jeanne Lévy, Zhang Xi, Alexandre Blanchetière, Charles Richet, Eudoxie Bachrach, Georges Henri Roger, Jean Verne.
Il entame la direction de la thèse de Zhu Xihou[19] mais meurt le 29 janvier 1942, avant qu'elle ne soit achevée.
Contributions scientifiques
Henry Cardot a été, dès sa thèse, un pionnier de l'électrophysiologie[6],[20],[21], dans l'étude de l'activité électrique des nerfs et des muscles, et notamment contribué à l'étude de l'automatisme cardiaque chez les invertébrés. À la fin des années 1930, il co-signe plusieurs publications avec Angélique Arvanitaki sur l'activité nerveuse des gastéropodes (helix puis aplysia).
Il a également fait de nombreuses contributions en microbiologie, en collaboration avec Richet et avec les autres membres du laboratoire de la Sorbonne.
Il a enfin fait quelques contributions en botanique et en malacologie[6].
Publications
Henry Cardot et O. Lepointe, Catalogue des mollusques des environs de Montmédy,
Louis Lapicque (dir.) et Henry Cardot, Sur les actions polaires dans l'excitation galvanique du nerf moteur et du muscle, (SUDOC027644464)
Henry Cardot et Charles Richet, « Influence d'élévations thermiques faibles et brèves sur la marche des fermentations », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 163, (lire en ligne)
Henry Cardot et Charles Richet, « D'un nouveau procédé de dosage des matières réductrices de l'urine », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 165, , p. 258 (lire en ligne)
Henry Cardot et Charlotte Cardot, « Analogie entre les ferments lactiques et les Streptocoques, au point de vue de l'action des antiseptiques », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 165, , p. 272 (lire en ligne)
Henry Cardot, « Aperçus sur l'évolution de la physiologie et sur l'oeuvre des physiologistes lyonnais », Revue Scientifique, (lire en ligne)
Henry Cardot et Valentine Bonnet, « Variation du nombre de globules rouges dans le sang circulant des Batraciens et des Poissons », Annales de physiologie et de physicochimie biologique, (lire en ligne)
Henry Cardot et Henri Laugier, « Le réflexe linguo-maxillaire (ultimum reflex) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, t. 174,
Henry Cardot et Claude Fromageot, Propriétés générales du nerf et du muscle : contraction musculaire (juillet 1937-juillet 1938),
Édition
co-Dirige (avec Charles Richet puis Léon Binet) le Journal de Physiologie et de Pathologie Générale pour la physiologie de 1931 jusqu'à son décès, après en avoir été secrétaire de rédaction.
Récompenses
Prix J.V. Laborde de la Société de Biologie en 1915[21],[9],[13].
Prix Lallemand de l'Académie des Sciences avec Henri Laugier, en 1918[22] pour leur travail sur l'activité électrique des nerf et en 1924[23] pour leur découverte et leur étude du réflexe linguo-maxillaire.
↑ a et bChristian Bange et Renée Bange, Les sciences biologiques et médicales en France 1920-1950 (Actes du colloque de Dijon, 25-27 juin 1992), Paris, coll. « Cahiers pour l'histoire de la recherche », (lire en ligne [PDF]), « Les recherches physiologiques à la Station maritime de Biologie de Tamaris (Var) de 1920 à 1950 ».
↑« "L'Institut maritime de Biologie de Tamaris-sur-Mer" », La Presse Médicale, no 2, (lire en ligne)
↑« Le laboratoire de Tamaris-sur-Mer de l'université de Lyon », Le Salut Public, (lire en ligne)
↑Wei Chen, Xi Chen et Shengjun Wen, « Si-Ho Tchou: life of a legend from physiology to psychology », Protein & Cell, (lire en ligne)
↑G. Gandolfo et Olivier Deschaux, « Histoire de la découverte du cerveau et de l’évolution des méthodes d’exploration : De la Préhistoire à nos jours. », Biologie Géologie, (HALhal-01090539)
↑ a et bLouis Lapicque, Mesnil et Camus, Société de biologie, « Rapport sur le prix J-V Laborde en 1915 », Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, (lire en ligne)
↑Académie des sciences, « Prix et Récompenses - Physiologie : séance du 2 décembre 1918 », Comptes-Rendus hebdomadaire des séances de l'Académie des Sciences, (lire en ligne)
↑Académie des sciences, « Prix et Récompenses - Physiologie : séance du 22 décembre 1924 », Comptes-Rendus hebdomadaire des séances de l'Académie des Sciences, (lire en ligne)
↑« Prix et subventions attribués en 1940 », Comptes-Rendus hebdomadaire des séances de l'Académie des Sciences, no 211, (lire en ligne)