Henri de Lunaret, né en à Montpellier et mort en dans la même ville, est un mécène montpelliérain.
Biographie
Henri de Lunaret naît à Montpellier le . Le premier de cette famille à s'installer à Montpellier fut son grand-père, Xavier de Lunaret, conseiller à la cour d'appel. Son père, Léon, est collectionneur et membre de la Société archéologique de Montpellier, ainsi que de la Société languedocienne de géographie. Henri de Lunaret reçoit en héritage une fortune considérable[1].
À sa mort, le , Henri de Lunaret, qui n'a pas de descendance, lègue à la Société archéologique de Montpellier, à la mort de sa sœur, Mme Busson de Lavèvre[2], son hôtel de la rue des Trésoriers de France avec « les tableaux, bibliothèques, meubles, collections, tapisseries, émaux, porcelaines et faïences, objets d'art ou d'antiquité de toute nature qu'il renferme et qui devront y être maintenus ». Le musée languedocien y est installé depuis 1992. Il a légué également à la ville de Montpellier son domaine de Lavalette[3], d'environ 350 hectares. La ville y a créé le Parc zoologique de Montpellier, le bois de Montmaur[4] et le centre Agropolis[5].
Publication
Essai littéraire et biographique sur Luiz de Camoëns : sa vie et ses œuvres, Paris, imprimerie de A. Quantin, 1882 lire en ligne sur Gallica
Jean Combes (dir.) et Marcel Gouron, Languedoc méditerranéen et Roussillon d'hier et d'aujourd'hui : Hôtel de Lunaret, Nice, Édit. folkloriques régionales de France, , 389 p. (présentation en ligne).
Monique Dur (photogr. Maurice André), Le Parc Henri de Lunaret : le Zoo, Montpellier, Ville de Montpellier, , 27 p. (présentation en ligne).
Collectif, Cent ans d'érudition à Montpellier (1830-1930) : Lunaret, Henri de (1831-1919), Montpellier, B.I.U., , 20 p. (présentation en ligne).