En , il promulgue une lettre pastorale où il prend position contre la tauromachie[2],[3].
« Quand on nous raconte le détail de ces hideux combats… nous croyons entendre un récit des temps païens… Ces jeux ne sont attrayants que par le côté du péril et de la souffrance. Ce sont surtout les inquiétudes ou les douleurs du taureau qui vous passionnent ; et certes, quoi qu’on en puisse dire, ce genre de satisfaction n’est pas chrétien. L’esprit de douceur et de mansuétude fait essentiellement le fond de l’évangile…
Du Maître, cette vertu doit passer aux disciples ; et telle en est la tendresse, telle en est l’étendue, dans les pensées de Celui qui l’a commandée, qu’elle doit s’interdire non seulement de torturer, mais même de froisser, mais même d’inquiéter un être quelconque pour se faire un divertissement de ses détresses. Barbare vis-à-vis des animaux [ce spectacle] , qu’est-il vis-à-vis de l’homme qui lutte contre eux ? Il est au moins dangereux quand il n’est pas meurtrier… Et l’on oserait dire après cela que des chrétiens peuvent assister à de pareilles scènes ? (…) Ainsi du côté du spectacle rien n’est digne du chrétien parce que tout est frivole ou barbare. »
Pie IX défenseur et vengeur de la vraie civilisation (1866)
Sur les Conciles généraux (1869)
Voir aussi
Bibliographie
Dominique Saint-Pierre (dir.), « Plantier, Claude-Henri (1813-1875) », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1045-1046.
« Plantier Claude Henri Augustin », dans Christophe Teissier, Bio-bibliographie de Nîmes et du département du Gard, t. II, Marguerittes, chez l'auteur, (ISBN978-2-9550853-1-8), p. 152.
[Villaret 2023] Alexis Villaret, « Mgr Plantier, évêque de Nîmes : un ultramontain en pays protestant (1813-1875) », Revue d'histoire de Nîmes et du Gard, no 38, , p. 99-111.