Henri PicheralHenri Picheral
Henri Picheral, né le à Montpellier où il est mort le [1],[2], est un géographe français. BiographieFormationIl a suivi ses études secondaires classiques au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes et toutes ses études supérieures à l'Institut de géographie de la faculté des lettres de Montpellier . CarrièreAprès sa réussite à l'agrégation de géographie (1962) et son service militaire (1er régiment de hussards parachutistes), et un court passage dans l'enseignement secondaire, toute sa carrière universitaire se déroule à Montpellier. Il soutient en 1975 à la faculté des lettres de Montpellier (devenue Université Paul Valéry) sa thèse de doctorat d'État de géographie intitulée Géographie médicale du midi méditerranéen. Il y sera nommé professeur en 1979 puis responsable de l'école doctorale « Espaces, temps et sociétés » et enfin élu vice-président du Conseil scientifique de l'université Paul Valéry de 1994 à 1998, Il avait siégé auparavant au Comité National des Universités (23e section) et au Comité national du CNRS (section 39) de 1993 à 2000. On retiendra surtout dans ce parcours la création sous sa responsabilité à Montpellier du premier DEA et de la première équipe de recherche (GEOS Atelier de géographie de la santé) habilités en France par le Ministère de la Recherche qui consacrait la reconnaissance et l'installation de la géographie de la santé d'abord dans la communauté des géographes français, mais tout autant dans les autres institutions de la recherche en santé publique. Il dirigera de nombreuses thèses de chercheurs, jeunes ou confirmés, français et étrangers. Souvent Invité à ce titre par des universités étrangères, notamment au Québec. TravauxDe la géographie médicale à la géographie de la santéEncouragé sur place par Gaston Galtier et Raymond Dugrand, et à Paris par des maîtres de la géographie humaine française (Jacqueline Beaujeu-Garnier, Pierre George, Philippe Pinchemel ...), Henri Picheral s'est ainsi placé dans le sillage de la géographie médicale telle que l'avait conçue en 1943 Maximilien Sorre dans ses Fondements biologiques de la géographie humaine essai d'une écologie de l'homme. Mais il en élargit le périmètre au-delà des maladies infectieuses parasitaires en incluant les maladies chroniques et sociales et enrichit sa portée en intégrant aussi les ressources sanitaires et leur utilisation, proposant de passer du « complexe » au « système pathogène », et de la « géographie médicale » à la « géographie de la santé ». Il est aussi l'un des tout premiers à promouvoir l'analyse régionale des questions de santé en fermes d'analyse et de politique opérationnelle : les concepts de bassin de santé, de territoire de santé, d’aménagement sanitaire du territoire entre autres, lui doivent leur usage aujourd'hui reconnu. De même a-t-il prôné chaque fois que les données le permettent, un changement d'échelle, du global (international) au local (la commune, le quartier, la rue, le logement) en se libérant des limites administratives. Ouvrages
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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