Henri Hugo
Henri Hugo est un militaire français né le à Dijon et mort le à Villenave-d'Ornon[2]. Il a remporté 6 victoires aériennes pendant la Seconde Guerre mondiale, faisant de lui un as. Il termine sa carrière en 1963 avec le grade de général de brigade aérienne. BiographieFormationHenri Hugo nait à Dijon le . Il étudie au prytanée militaire de La Flèche, puis en , il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. Il en sort en avec le grade de sous-lieutenant et rejoint l'école militaire et d'application de l'armée de l'air. Breveté pilote, il est affecté au groupe de chasse 2/7 (GC II/7) le [1]. Pendant deux ans, il enchaîne les meetings aériens et les campagnes de tir. Le , il prend le commandement de la 4e escadrille du GC II/7 avec le grade de lieutenant[3]. La situation internationale se détériorant, l'activité s'oriente sur l’entraînement au combat. L'escadrille est alors équipée Nieuport-Delage NiD.622 puis NiD.629 avant d'être équipée de Blériot-SPAD S.510. Au printemps 1939, le GC II/7 est équipé avec les Morane-Saulnier MS.406[3]. Henri Hugo est promu capitaine le et en août, il rejoint le terrain de Luxeuil[1]. Seconde Guerre mondialeEntre et le , le GC II/7 assure les missions de chasse pour la 8e armée, il protège les missions de reconnaissance et garantit la couverture aérienne des plaines d'Alsace. Le , lors d'une mission d'escorte de Potez 63-11, il tire sur un Messerschmitt Bf 109, mais ne peut assister à sa chute, cette victoire n'est comptée que probable[3]. Le , au retour d'une mission d'escorte, sa patrouille tombe sur un Henschel Hs 126 de reconnaissance au-dessus de Neuf-Brisach qui est abattu. Cette victoire est partagée avec plusieurs autres pilotes. Plusieurs heures plus-tard, Henri Hugo avec son équipier attaquent un Dornier Do 17 pris à partie aussi par la DCA de Belfort. Bien que n'ayant pas pu vérifier la chute de l'appareil, sa victoire est confirmée[3]. Le 10 et , il abat en coopération deux Heinkel He 111. Le et , deux autres He 111 sont comptabilisés abattus par le capitaine Hugo et ses équipiers faisant de lui un as[1]. Forcé de se replier par l'avancée allemande, le GC II/7 rejoint Perpignan puis finalement Oudna en Tunisie[3]. Lors de la bataille de France, Henri Hugo a réalisé 15 missions de guerre[3]. Affecté au ministère de l'Air, il rejoint Vichy le [1]. En 1943, il quitte clandestinement la France pour passer en Grande-Bretagne et il rejoint finalement, le , son ancien groupe de chasse, le GC II/7 « Nice » alors équipé de Spitfire. Il est nommé commandant en et prend le commandement de l'unité. Il prend alors part à la libération de la Corse[3]. En , il devient chef du 3e bureau à l'état-major du 1er corps aérien français. En , il prend le commandement de la 4e escadre de chasse équipée de P-47 Thunderbolt participant à la campagne d'Allemagne. Il rentre à Luxeuil avec son groupe en août 1945[3],[1]. Après-guerreEn 1947, il est reçu à l'École supérieure de guerre. Il rejoint alors le groupement tactique de la 5e région aérienne (Algérie), dont il devient chef du 3e bureau de l'état-major, dix mois plus tard, puis chef d'état-major en septembre 1949[1]. Il devient ensuite commandant de la base aérienne 708 Meknès. Il est promu colonel le . En , il est nommé chef d'état-major du commandement de la défense aérienne du territoire de Versailles. En , il prend le commandement de l'école des opérations combinées située à Baden-Baden en Allemagne. En 1957, il dirige la zone de défense aérienne de Creil[3],[1]. Le , il est promu général de brigade aérienne, puis prend le commandement du Groupe aérien tactique no 2 en Algérie en juillet. De retour en métropole en mars 1961, il est nommé commandant de la 2e région aérienne à Paris. Le , Henri Hugo rend sa retraite du service actif[1]. RetraiteRendu à la vie civile, il entre chez IBM France jusqu'en 1975. Par la suite, il prend part à des activités bénévoles, et devient président d'une section nationale de l'Union nationale des combattants ainsi que délégué départemental de l'association Les Ailes brisées. À partir de 1989, il préside l'Association nationale des As[1]. Il décède le [1]. Décorations
Notes et références
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