Hayate (destroyer, 1925)

Hayate (疾風)
illustration de Hayate (destroyer, 1925)
Le Hayate durant ses essais, en 1925.

Type Destroyer
Classe Kamikaze
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Constructeur IHI
Chantier naval Tokyo, Japon
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 154 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 102,6 m
Maître-bau 9,1 m
Tirant d'eau 2,9 m
Déplacement 1 400 t (standard)
Port en lourd 1 750 t (pleine charge)
Propulsion 2 turbines à gaz Parsons Kampon
4 chaudières Ro-Gō Kampon
2 hélices
Puissance 38 500 ch
Vitesse 37 nœuds (69 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Origine :
Rayon d'action 3 600 milles marins à 14 nœuds (420 tonnes de fioul)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 19° 16′ 00″ nord, 166° 37′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Hayate (疾風)
Hayate (疾風)

Le Hayate (疾風?) est un destroyer de la classe Kamikaze construit pour la Marine impériale japonaise pendant les années 1920.

Historique

Au moment de l'attaque de Pearl Harbor le , le Hayate rejoint la 29e division du 6e escadron de destroyers (4e flotte). Il quitte Kwajalein le avec la force d'invasion de Wake transportant une garnison des « forces navales spéciales de débarquement » (FNSD). Tôt le matin du , la garnison américaine repoussa les premières tentatives de débarquement des FNSD, soutenues par les croiseurs légers Yūbari, Tenryū et Tatsuta, les destroyers Yayoi, Hayate, Kisaragi, Mutsuki, Oite et Asanagi, deux anciens navires de la classe Momi convertis en patrouilleur (patrouilleur n ° 32 et n ° 33), et deux transports de troupes contenant 450 soldats des FNSD. Après avoir subi de lourdes pertes, les forces japonaises se replièrent avant le débuts des opérations. Au cours de l'opération, le Hayate est coulé à la position 19° 16′ N, 166° 37′ E, à deux milles (3,2 km) au sud-ouest de Wake, par les tirs de l'artillerie côtière de 127 mm, touché par un coup direct dans la soute à munitions. Un seul des 169 hommes d'équipage survit dans cette attaque. Il fut le premier navire de guerre japonais perdu pendant la guerre. Ce fut également le premier revers japonais de la guerre et la seule tentative de débarquement qui échoua lors de la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 439 p. (ISBN 0-85177-245-5)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, (ISBN 0-689-11402-8)
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
  • Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 202878)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)
  • John Wukovits, Pacific Alamo : The Battle for Wake Island, NAL: Caliber, , 320 p. (ISBN 978-1-101-65818-5, lire en ligne)

Liens externes