Les missions du HRIE ont été fixées par le décret no 2003-1230 du qui l'a institué[a] (décret dont les dispositions ont été codifiées en 2007 au Code de la Défense[b]) :
synthèse et diffusion de l'information rassemblée par les différents services,
proposition de mesures et orientations visant au renforcement des capacités nationales,
participation à la mise en œuvre des décisions du gouvernement,
La création du poste de haut responsable à l'intelligence économique fait suite au rapport remis en au Premier ministre par le député Bernard Carayon[1],[α], et aux travaux des groupes de réflexion de l'INHES et de l'IHEDN[2].
Alain Juillet, ancien directeur du Renseignement à la DGSE[3] et dirigeant d'entreprise, a été, entre 2003 et 2009, le seul à occuper ce poste[c],[d]. Lorsqu'il occupait ce poste, neuf régions pilotes ont été désignées pour tester des dispositifs d'intelligence territoriale, des délégations générales à l'intelligence économiques ont été créées dans les principaux ministères, ou encore un référentiel de formation à l'intelligence économique[β] a été publié[4],[5].
En 2009, Pierre Conesa et Francis Idrac sont pressentis pour succéder à Alain Juillet[6], mais le poste n'est finalement pas pourvu.
Références
↑Ludovic François (dir.), Intelligence territoriale : l'intelligence économique appliquée au territoire, Paris, Tec & doc-Lavoisier, , 121 p. (ISBN978-2-7430-1113-0), p. 2 [lire en ligne].
↑Arnaud Pelletier et Patrick Cuenot, Intelligence économique, mode d'emploi : Maîtrisez l'information stratégique de votre entreprise, Montreuil, Pearson, coll. « Management en action », , 274 p. (ISBN978-2-7440-7581-0), p. 107–108 [lire en ligne].
↑Christian Marcon et Nicolas Moinet, L'intelligence économique, Paris, Dunod, coll. « Les Topos / éco-gestion », , 2e éd., 124 p. (ISBN978-2-10-050903-4), p. 52, 59.
↑François Jakobiak, L'intelligence économique : Techniques et outils, Paris, Eyrolles, coll. « Les références », , 2e éd., 196 p. (ISBN978-2-212-54306-3), p. 2–3 [lire en ligne].