Haruo SatōHaruo Satō Musée Haruo Satō, en Shingū
Haruo Satō (japonais 佐藤 春夫; à Shingū, préfecture de Wakayama - à Tokyo) est un poète, essayiste et écrivain japonais[1]. Satō est citoyen d'honneur de sa ville natale de Shingū. BiographieSatō est issu d'une famille de médecins. Très vite il rejoint le cercle de poètes Myōjō autour de Akiko Yosano et de son mari Tekkan. Parce que Nagai Kafū enseigne à l'université Keiō, il s'y inscrit en 1910, mais la quitte prématurément[2]. Comme le cercle de poètes, son œuvre se définit dès le début par le ton lyrique et romantique. Il se fait d'abord connaître avec son histoire de conte fantastique Supein inu no ie (1916, La Maison de l'épagneul)[3]. Dans le récit Den'en no yūutsu (1919, Mornes saisons) et le roman thématique suivant Tokai no yūutsu (1922, Mélancolie urbaine), il dépeint la lassitude de la vie des intellectuels bourgeois. L'œuvre de Satō est principalement consacrée à la vie privée et à la lassitude des intellectuels[3]. Les problèmes sociaux sont rarement abordés comme dans Baishōfu Mari (1924, Mari la prostituée). Il était aussi le maître de Masuji Ibuse et Osamu Dazai. Prix et distinctions
Liste des œuvres traduites en français
Par ailleurs, plusieurs de ses poèmes ont été traduits dans des anthologies parues en France. Liens externesNotes et référencesSource de la traduction
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