Hanspeter Thür
Hanspeter Thür, né le à Staad (originaire d'Altstätten), est un haut fonctionnaire et une personnalité politique suisse du canton d'Argovie, membre des Verts. Il est conseiller national de 1987 à 1999 et préposé fédéral à la protection des données de 2001 à 2015. BiographieHanspeter Thür naît le à Staad. Il est originaire d'Altstätten[1]. Il obtient une licence en droit à l'Université de Bâle en 1975, puis passe son brevet d'avocat en 1978[2]. Il est journaliste pour le quotidien de la Migros Die Tat, puis pour le Tages-Anzeiger[3]. Il exerce comme avocat, parallèlement à ses mandats politiques, puis à son poste dans l'administration fédérale. En 2001, il est nommé préposé fédéral à la protection des données, un poste à 50 %, et il démissionne alors des Verts[4]. Il est la deuxième personne à occuper ce poste, après le conseiller aux États démocrate-chrétien Odilo Guntern[5]. Il démissionne en [4]. En décembre 2015, il devient coordinateur de projet pour la Alte Reithalle, une salle de concert et de théâtre à Aarau[4]. Il est marié et père d'un enfant[2]. Parcours politiquePendant ses études à Bâle, Hanspeter Thür est membre des Organisations progressistes de Suisse (POCH)[4]. En 1983, il est membre fondateur de l'Alliance verte argovienne, un parti qui rejoindra les Verts suisses en 1988[4],[6]. Il est élu au Grand Conseil du canton d'Argovie en 1985. En 1987, il devient conseiller national et rejoint le groupe écologiste[1]. Réélu en 1991, il préside le groupe écologiste du Conseil national en 1992 et 1993[7],[8]. En 1994, il est candidat à la présidence du Conseil national, mais son appartenance passée aux POCH lui est reprochée par les partis bourgeois, qui lui préfèrent un membre du Parti libéral[9]. Il est élu pour un troisième mandat en 1995. Il démissionne du Conseil national en 1999, peu avant la fin de la législature, laissant la place à sa collègue de parti Katrin Kuhn qui n'est pas réélue quelques mois plus tard[1],[3]. Pendant son mandat de conseiller national, il est membre de la commission d'enquête parlementaire qui se penche sur l'affaire des fiches[5]. En 1995, il devient président des Verts suisses, succédant à la zurichoise Verena Diener. En 1997, il est remplacé par le conseiller national bernois Ruedi Baumann[6]. Il est considéré comme un membre de l'aile réaliste des Verts[4]. Au printemps 1999, il annonce son intérêt pour un poste de juge fédéral suppléant, mais il se heurte à l'opposition d'une partie des Verts qui lui préfèrent une femme, l'écologiste Thomas Merkli ayant été élu au Tribunal fédéral en 1998[5],[8]. Notes et références
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