fr Hans Tietmeyer

Fonctions
Secrétaire d'État; Ministère fédéral des Finances
1982-1989
Secrétaire d'État allemand; Ministère fédéral des Finances
1982-1989
Naissance	18 août 1931; Metelen
Décès	27 décembre 2016 (à 85 ans); Francfort-sur-le-Main
Nationalité	allemande
Formation	Université de Münster; Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn; Lycée Saint-Paul de Münster
Activités	Économiste, joueur de tennis de table, homme politique
Fratrie	Klemens Tietmeyer (d)
A travaillé pour	Cusanuswerk (en)
Parti politique	Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Membre de	Katholischer Studentenverein Arminia Bonn (en); Académie pontificale des sciences sociales
Sport	Tennis de table
Équipe	TTV Metelen (d)
Distinctions	Liste détaillée Prix de l'artisanat européen (d) (1997); Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (1999); Doctorat honoris causa de l'université Paris-Dauphine (2000); Ordre du mérite de Hesse (2001); Docteur honoris causa de l'université de Münster; Docteur honoris causa de l'université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt (d); Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne; Grand-croix de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand; Docteur honoris causa de l'université du Maryland

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Hans Tietmeyer (né le 18 août 1931 à Metelen et mort le 27 décembre 2016^[1]^,^[2]^,^[3] à Francfort-sur-le-Main^[4]) est un économiste ordolibéral allemand.

Biographie

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Hans Tietmeyer est président de la Banque fédérale d'Allemagne de 1993 à 1999. Ce qui fait de lui le dernier président de la banque centrale allemande avant le transfert des pouvoirs monétaires à la BCE, défendant ardemment que l'institution monétaire européenne nouvellement créée reprenne les grands principes de la Bundesbank (indépendance de l'institution vis-à-vis des politiques et priorité à lutte contre l'inflation).

Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'euro.

Il a dirigé le think tank Initiative pour une nouvelle économie sociale de marché, lequel visait à lutter contre le soutien public aux énergies renouvelables, contre l’impôt sur le patrimoine ou encore contre l'instauration d'un salaire minimum légal^[5].