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Habib Tawa (en arabe : حبيب طوّا) est un journaliste, historien et mathématicien français né à Tripoli (Liban) le .
Biographie
Enfance et famille
Né à Tripoli (Liban) le 31 octobre 1945[1], Habib Tawa a grandi à Alexandrie, et a poursuivi ses études supérieures au Liban puis à Paris. Fils et petit-fils de médecins, son arrière-grand-père Georges, originaire de Bab Touma à Damas, avait émigré vers Alexandrie, à la suite des massacres de 1860. Du côté féminin ses racines le rattachent au Liban (Tripoli et Saïda) avec des ascendances grecques.[réf. nécessaire]
Formation et carrière
Sa thèse de doctorat en histoire, sous la cotutelle de l'EHESS et de l'université Paris IV-Sorbonne, porte sur l'Égypte contemporaine alors que sa thèse en mathématiques, soutenue à l'université Paris-Sud, Orsay a pour thème les espaces vectoriels en l’algèbre linéaire.[réf. nécessaire]
Il a consacré (à côté d’activités à buts alimentaires) l’essentiel de ses efforts à la recherche, la déployant selon deux axes préférentiels : l’histoire des religions et la géopolitique. Il a été secrétaire de sociétés savantes (Société d'études samaritaines -SES- de 1995 à 2008, Société des amis des manuscrits et des études karaïtes -SAMEK- de 1995 à 2019). Il a été admis à la Société mathématique de France en 1979 et à la Société asiatique[2]en 1989.
De 2000 à 2017, lui a été confiée la responsabilité de la chronique de géopolitique au sein du mensuel Afrique-Asie[3], disparu depuis.
Histoire des religions
Interpellé par son environnement pluriconfessionnel, il a tenté d’en démêler l’écheveau, dévoilant les profondes relations sous-jacentes à leurs oppositions de surface. Ses recherches et ses publications sur l'histoire des religions(Études Bibliques et para-bibliques: Samaritains[4], Yézidis[5], Judaïsmes archaïques[6], sur l’Islam premier (réf Faux-Prophètes)[7] et le premier christianisme (Alexandrie[8]), sur le Proche-Orient contemporain.
Géopolitique
Il a développé des analyses synthétiques sur des pays[9], des régions, des groupes ethniques[10] ou religieux contemporains[11],[12],[13] et des structures transnationales rattachés à l’actualité ou susceptibles d’y émerger en force, sous forme de revendications, de rivalités ou de conflits. Les domaines explorés mensuellement ont couvert l’essentiel de l’Asie centrale, de l’Asie du Sud-Est et de l’Amérique Latine, de vastes pans de l’Asie du Sud, du Proche et du Moyen-Orient, de l’ancien ensemble soviétique et de l’Afrique sub-saharienne et de l’Asie orientale. En particulier, il a décrit la géopolitique des bassins fluviaux (Brahmapoutre[14], etc.) et sur l'Asie centrale et orientale.
Il est un spécialiste de l'émigration syro-libanaise en Égypte[15] qui se produisit à partir du milieu du XIXe siècle[16]
Bibliographie
« Liban : un centre lesté par sa périphérie », in Le centre et la périphérie, colloque au Collège de France avec le CNRS et la Société asiatique, Jean Maisonneuve, 2009, 14 p.
« Alexandrie à Beyrouth, d'une société multiculturelle à une société multiconfessionnelle », in Alexandrie et la Méditerranée : entre histoire et mémoire (Actes du colloque international Histoire et mémoire à la Bibliotheca Alexandrina), Maisonneuve & Larose, 2006, 13 p.
« Le système communautaire au Liban, dernier survivant ou modèle d'avenir ? » in Actes d’un colloque international à la Bibliotheca Alexandrina, ETS Pisa et Vrin, Paris, 2004, 42 p[17].
« Les Yézidis », in Revue des anciens de l’Inalco, Paris, 2001, 25 p.
« Traces de l’Israël éthiopien au travers des principaux géographes arabes du Moyen Âge », in Noblesse oblige, in honour of David Kessler, Vallentine Mitchel, London, Portland Oregon, 1998, 14 p.
« Sur quelques traces d’influences samaritaines au sein de l’islam », in New Samaritan Studies, vol. III et IV, Université de Sydney, 1995, 15 p.
« Aspects historiques de la question de la science face au racisme », in Racisme, science et pseudo-science[18], actes du colloque réuni en vue de l'examen critique des différentes théories pseudo-scientifiques invoquées pour justifier le racisme et la discrimination raciale, Athènes, - , Unesco (trad. en anglais et espagnol), 1982, 16 p.
« La violence politique marginalisée en Afrique sub-saharienne », in Terrorisme et culture, Université Paris IV-Sorbonne, vol. II, cahier 20, 1981, p. 23 [19].
Théorie des espaces vectoriels à dimension finie relative (Positive, Négative), thèse de doctorat en mathématique, Université Paris-Sud, 1979, 120 p., 29 cm
Imbrication entre pouvoir, mouvements politiques et armée en Égypte de la guerre de Palestine à la chute de la monarchie (1948-1952), thèse de doctorat en histoire, EHESS et Université Paris IV-Sorbonne, Paris, 1977, 483 p., 29 cm[20].