HMS R1
Le HMS R1[Note 1] est le navire de tête des 10 sous-marins britanniques de classe R construits pour la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale. Le bateau n’a été mis en service que vers la fin de la guerre, et a été vendu à la ferraille en 1923. ConceptionLes sous-marins de classe R ont été conçus pour répondre à une exigence de l’Amirauté portant sur un sous-marin « chasseur-tueur » spécialisé, en mettant l’accent sur les performances en immersion. Les navires avaient une longueur hors-tout de 49,9 m, une largeur de 4,6 m et un tirant d'eau moyen de 3,5 m. Leur déplacement était de 420 tonnes en surface et 511 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe R avaient un équipage de 2 officiers et 20 matelots[1]. Ils pouvaient plonger jusqu’à une profondeur de 150 pieds (45,7 m)[2]. Pour la navigation en surface, les navires étaient propulsés par un seul moteur Diesel à huit cylindres[3] de 240 chevaux-vapeur (179 kW) qui entraînait l’unique arbre d'hélice. Une fois immergés, ils étaient propulsés par un moteur électrique de 1 200 chevaux (895 kW). Ils pouvaient atteindre 9,5 nœuds (17,6 km/h) en surface et 15 nœuds (28 km/h) sous l’eau. La classe R avait un rayon d'action de 2400 milles marins (4 400 km) à 9 nœuds (17 km/h) en surface et 60 milles marins (110 km) à 5 nœuds (9,3 km/h) en immersion[4]. Les navires étaient armés de six tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) à l’avant. Ils transportaient six torpilles de rechargement, soit un total d’une douzaine de torpilles. Ils étaient équipés d’un réseau de cinq hydrophones à l’avant pour leur permettre de localiser et d’engager des cibles lorsqu’ils étaient en immersion[4]. EngagementsLe HMS R1 a été construit par Chatham Dockyard. Sa quille fut posée le et il est lancé le par Lady Sturdee. Le R1 est mis en service le . Comme la plupart des autres sous-marins de classe R, il est arrivé trop tard pour participer aux combats de la Première Guerre mondiale. Le R1 fut vendu à la ferraille le à J. Smith. Notes et références
Notes
RéférencesVoir aussiBibliographie
Liens internesLiens externes
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