HMS K11
Le HMS K11[Note 1] est un sous-marin britannique de classe K construit pour la Royal Navy par Armstrong Whitworth à Newcastle upon Tyne. Sa quille est posée en et il est mis en service en . Il avait un effectif de 59 membres d’équipage. En 1917, le HMS K11 a été endommagé par un incendie lors d’une patrouille en mer du Nord. Il a été forcé de faire surface et a été remorqué par un destroyer. Le K11 faisait partie des navires impliqués dans l’exercice désastreux qui a été surnommé par dérision la bataille de l'île de May. Il a été forcé de faire une manœuvre d’évitement pour ne pas percuter le HMS K14, mais il a survécu à l’exercice. Le K11 a été vendu le . ConceptionLe K11 avait un déplacement de 1 800 tonnes en surface et 2 600 tonnes en immersion[1]. Il avait une longueur totale de 103 m, un maître-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 6,38 m[2]. Le sous-marin était propulsé par deux chaudières Yarrow Shipbuilders alimentées au mazout, qui alimentaient chacune une turbine à vapeur Brown-Curtis ou Parsons développant 10 500 ch (7 800 kW) qui entraînaît deux hélices de 2,29 m de diamètre. En immersion, la propulsion était assurée par quatre moteurs électriques, produisant chacun de 350 à 360 ch (260 à 270 kW)[2]. Il avait également un moteur Diesel de 800 ch (600 kW), qui était utilisé le temps que la vapeur monte en pression, ou à la place de celle-ci[3]. Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 24 noeuds (44 km/h) et une vitesse en immersion de 9 à 9,5 noeuds (16,7 à 17,6 km/h)[2],[4]. Il pourrait opérer à une profondeurs de 150 pieds (46 m) et y parcourir 80 milles marins (150 km) à 2 noeuds (3,7 km/h)[1]. Le K1 était armé de dix tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), de deux canons de pont de 4 pouces (100 mm) et d’un canon antiaérien de 3 pouces (76 mm)[2]. Ses tubes lance-torpilles étaient répartis ainsi : quatre dans l’étrave, quatre dans la section centrale, tirant sur les côtés, et deux sur le pont dans un affût rotatif[1]. Son effectif était de cinquante-neuf membres d’équipage[4]. EngagementsNotes et références
Notes
Références
Voir aussiBibliographie
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