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Formée au dessin et à la sculpture classique française par le statuaire Robert Coutin, qui l'a fait contribuer, entre 1951 et 1954, à la réalisation de commandes publiques qu'il reçoit, elle a choisi à trente ans de s'en tenir à la terre glaise, ce matériau étant le seul à pouvoir être travaillé directement sur le motif[1].
Dès lors, elle s'est attachée à rendre en sculpture les grands paysages et les éléments naturels des régions où elle séjourne avec sa famille et des amis, en Dordogne, en Normandie, dans le Haut-Var, les Alpes françaises et dans l'Engadine suisse. C'est in situ qu'elle cherche à donner une forme à la mer, aux arbres, aux montagnes tels qu'elle les a vus sous différents ciels, et dans des conditions de lumière variables. Ces paysages auxquels elle s'est confrontée ont un nom, un relief, des qualités propres qu'elle aime désigner avec exactitude. Son attachement à la topographie et à la toponymie traduit un goût prononcé pour le document scientifique, qui lui est par ailleurs utile dans la poursuite de son travail à l'atelier de ville. Hélène Garache traite ses sujets comme des êtres dont elle modèle le portrait - approche motivée par une forme d'affection, par la nécessité de saisir une réalité qui la dépasse, et témoigne d'une volonté de « capturer un instant de sa relation personnelle à ce qu'elle aime », comme l'écrit le poète Yves Bonnefoy[2].
Ses représentations du Mont-Blanc, de l'Aiguille Verte, des chênes blancs de la forêt de Vérignon, près d'Aups, ou de la cascade du Val Fex, en Haute Engadine, ont accompagné une oeuvre d'atelier, qu'elle a nommée L'Oeuvre de la maison parce qu'elle lui fut inspirée par le bastidon du XVIIIe siècle qu'elle habitait, l'été, dans le Haut Var. Cette oeuvre possède une forte dimension anthropomorphique. Les maisons qu'elle sculpte, telle L'Assomption de la maison d'Hélène, proposent toutes une représentation de son corps tel qu'elle le conçoit : l'étable est son ventre, la chambre son torse, le pigeonnier sa tête, et cette sorte de grenier d'où s'envolent les oiseaux établit une continuité entre le haut de son corps et la Voie lactée[3].
Tout ensemble spontané et réfléchi, ce travail, parfois à la limite de l'Art singulier, poursuit de façon poétique un chemin de la conscience de soi aux accents mystiques. En travaillant sana relâche, Hélène Garache entretient l'esprit de « devenir enfin l'être qu'elle est », d'« appartenir au monde », selon ses propos.
Elle est morte au lendemain du vernissage de sa toute première exposition personnelle[4].
Expositions
Vitrine de la librairie-Galerie Le Bruit du temps, Paris, 2019.
Les Flammes. L'Âge de la céramique (exposition collective) Musée d'art moderne de Paris, 2021-2022[5].
Mondes parallèles (Marie Bourget, Helmut Federle, Hélène Garache, Hubert Kiecol, Charlotte Rampling, Anne-Marie Scheider et Pierre Weiss), Musée d'Art Moderne de Paris, Paris, 2023-2024[6].