Gwangju
Gwangju (ou Kwangju) est une ville de Corée du Sud, ancienne capitale de la province du Jeolla du Sud. En 2003, elle comptait 1 400 000 habitants. HistoireLa ville a été fondée vers 57 av. J.-C., et a toujours été un carrefour commercial. Ce fut l'un des centres administratifs de Baekje pendant la période des Trois royaumes. Le 18 mai 1980, la ville est témoin d'un massacre, lorsque l'armée ouvre le feu sur des manifestants réclamant la démocratie en Corée du Sud. C'est le mouvement pour la démocratisation de Gwangju. En 1986, Gwangju s'est détachée de la province du Jeolla du Sud et devient une ville métropolitaine. Elle reste cependant la capitale provinciale jusqu'en 2007, date à laquelle, le siège du gouvernement provincial a été transféré dans la banlieue de Mokpo. IndustrialisationL'industrialisation démarra avec la construction de la ligne de chemin de fer (Jeolla line) vers Séoul. Les industries principales étant le textile (coton), les moulins pour le riz et les brasseries. En 1967, la construction d'une zone industrielle donna un nouvel essor à l'industrie, spécialement autour du secteur automobile. En 1929, pendant l'occupation japonaise, une confrontation entre étudiants coréens et japonais dans la ville provoqua des manifestations régionales, qui culminèrent en une des plus importantes rébellions de toute la Corée contre la tutelle japonaise. MassacreEn mai 1980, des manifestations contre le régime militaire récemment instauré de Chun Doo-hwan eurent lieu à Gwangju. Interdites par l'armée, elles furent réprimées, avec des interventions des troupes d'élite des forces spéciales. Selon la plupart des commentateurs, cette répression fut d'une grande brutalité, jusqu'à des tirs d'armes automatiques sur une foule désarmée. Plusieurs milliers de personnes sont tuées[1]. Certains commentateurs affirment que les États-Unis sont en partie responsables de ces massacres, à cause de leur soutien tacite au régime de Chun Doo-hwan. Gwangju est quelquefois appelée « le mémorial de la démocratie coréenne » à cause de ces faits, connus aujourd'hui comme le massacre de Gwangju. Après le retour à un gouvernement civil démocratique, un cimetière national honorant les victimes de ces événements fut créé. Ces événements servent de toile de fond au roman Le Vieux Jardin de l'écrivain Hwang Sok-yong, ainsi que celui de Han Kang, Prix Nobel de littérature en 2024, Celui qui revient Climat
Divisions administrativesGwangju est divisé en cinq arrondissements (gu).
CultureJumelagesPersonnalités liées
TransportsLa ville de Gwangju dispose d’une ligne de métro reliant l'est à l'ouest de la ville depuis 2004. Références
Liens externes |
Portal di Ensiklopedia Dunia