Guy Simonds
Guy Granville Simonds ( – ), est un Lieutenant-Général canadien, commandant le 2e Corps canadien lors de la Seconde Guerre mondiale. Enfance et formationNé à Bury St Edmunds, en Angleterre, le , il émigre au Canada avec sa famille. Il suit ses études au Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario, entre 1921 et 1925 (matricule no 3521). Lors de son passage au Staff College de Camberley (en) de 1936 à 1938, il reçoit une recommandation du commandant. Seconde Guerre mondialeAprès la proclamation de l'état de guerre du , il devient officier d'état-major général de la 1re Division d'infanterie canadienne. La division est stationnée en Angleterre, en . Il est promu lieutenant-général et nommé général commandant du 2e Corps canadien en . Il doit entraîner ses hommes en vue de l'opération Overlord. En juillet et en , Simonds dirige quatre importantes opérations contre les Allemands : opération Atlantic, opération Spring, opération Totalize et opération Tractable. Lors de l'opération Totalize, il conçoit le Kangourou, un véhicule blindé de transport de troupes en supprimant les pièces d'artillerie des canons automoteurs Priest. Le , il prend temporairement en charge le commandement de la Première armée canadienne du général Harry Crerar (souffrant, il est retourné se faire soigner en Angleterre), et permet la victoire des forces alliés lors de la Bataille de l'Escaut. Du 1er octobre au , cette bataille fait 12 873 victimes (tués, blessés ou disparus), dont la moitié sont des Canadiens[1]. Après la guerre, Simonds habite en Angleterre à l'Imperial Defence College devenu le Royal College of Defence Studies de Londres. Retour au CanadaEn 1949, il retourne au Canada pour prendre le commandement du Collège militaire royal du Canada à Kingston. Il a également été le commandant du National Defence College et du Canadian Army Staff College en 1949 et 1950. Dans son livre The Normandy Campaign, Victor Brooks décrit Simonds comme le commandant de corps d'armée le plus efficace pour les forces alliées en Normandie. Il écrit :
En 1970, il est nommé membre compagnon de l'Ordre du Canada. Il meurt à Toronto le . Notes et références
AnnexesBibliographie
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