Né le à Chicoutimi, élevé à Alma, Guy Cloutier a commencé sa carrière dans la musique en étant propriétaire d'un magasin de disques. Peu après, il est devenu chanteur pour un groupe de musique. De 1964 à 1966, Cloutier a enregistré quelques chansons, dont la reprise d'une chanson de Ritchie Valens.
Il forme la maison de disques Les Productions Guy Cloutier en 1969, basée sur la rue Sherbrooke. En 1993, Les Productions Guy Cloutier déménagent sur le boulevard Saint-Laurent et deviennent PGC Communications inc. Enfin, en 1995, il devient Guy Cloutier Communications.
Il a géré la carrière de différents artistes prometteurs, ayant lancé les carrières de Johnny Farago et de Patrick Zabé. Cependant, c'est avec René Simard et sa sœur Nathalie Simard qu'il atteindra des sommets, tout en abusant sexuellement de Nathalie pendant de longues années, au secret du public jusqu'au jour de son arrestation en 2004.
En plus de produire La Fureur, Cloutier a apporté son soutien aux émissions télévisées Star d'un soir, Loft Story, Ceci n'est pas un bye-bye et Les saisons de Clodine. En plus, il était le producteur de la comédie musicaleDon Juan.
En 2000, il a reçu un prix Félix de l'ADISQ pour souligner l'ensemble de sa carrière artistique. Auparavant, il avait également reçu deux prix Félix comme producteur de l'année. Guy Cloutier a remis ses 3 prix à la suite de pressions de Michel Vastel, auteur de la biographie de Nathalie Simard "Briser le silence"[2].
Incarcération
En 2005, il est incarcéré pour avoir abusé sexuellement pendant plusieurs années de la chanteuse Nathalie Simard lorsqu'elle était une enfant et d'une autre personne dont l'identité est gardée confidentielle par le tribunal. À la suite du procès, Nathalie Simard a intenté un procès au civil contre la compagnie de Cloutier, Novem, nouveau nom de Guy Cloutier Communications, qui appartenait depuis peu à sa fille. Une entente hors cour est intervenue, dont le montant n'a pas été divulgué.
Lors de sa première demande de remise en liberté conditionnelle, le , celle-ci est suspendue pour 2 mois, afin que les services correctionnels enquêtent sur une troisième présumée victime qui s'est manifestée le par la voie d'un message électronique directement à la Commission des libérations conditionnelles du Canada du Gouvernement du Canada, rapportant que Guy Cloutier l'a agressée entre 1974 et 1975. La Sûreté du Québec avait confirmé, le jour de l'audience, qu'une enquête était en cours à ce sujet. Elle ne donnera aucun résultat probant.